vendredi 31 août 2012
Terre sous influence
Realisateur : IAIN RIDDICK
Production : HANDEL PRODUCTIONS/DARLOW SMITHSON PRODUCTIONS
DL : DF , RG
Résumé :
La technologie actuelle nous permet, grâce aux nombreux satellites et missions spatiales, de voir la Terre d’une façon différente et plus précise.
Les courants marins contenant nutriments ou planctons, les vents de sable, les nuages de vapeur ou de volcan, les radiations électromagnétiques sont visibles grâce à ces millions d’informations collectées dans l’espace.
Les images satellites permettent de regarder respirer l’immense forêt amazonienne, écosystème unique dont les scientifiques commencent à peine à comprendre le fonctionnement.
Grâce à elles également, un ouragan observé de l’intérieur, apparaît comme une structure extrêmement bien organisée capable de transformer l’océan en énergie.
Ainsi, l’équilibre fragile de l’atmosphère et de la vie sur Terre se dessine sous nos yeux. Ce film invite le téléspectateur à s’émerveiller devant ces images et à s’interroger sur l’évolution de notre planète.
Le Parti communiste aux prises avec le mécontentement social
Septembre 2012
pour http://www.monde-diplomatique.fr
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Si, à quelques semaines du congrès du Parti communiste, on connaît les numéros un et deux de la future direction du pays, on ignore tout de leur programme. Les Chinois aussi. On devine seulement que les questions de la réforme politique et du rôle de l’Etat donnent lieu à de puissants débats internes.
Au-delà de cette sordide affaire, l’éviction spectaculaire de M. Bo témoigne aussi de la vigueur de la lutte pour le pouvoir et de l’affrontement idéologique au sein du Parti communiste, qui porte essentiellement sur le rôle de l’Etat (et du parti) ainsi que sur l’ampleur des réformes sociales et politiques.
Fort opportunément, vient d’être publié un rapport « China 2030 » qui porte l’estampille de la Banque mondiale, mais aussi celle du think-tank gouvernemental, le Centre de recherche sur le développement (CRD) (1). Si, sur les deux cent trente pages, quelques-unes invitent à une extension rapide du système de protection sociale (une urgence, effectivement), l’essentiel constitue un vaste plaidoyer en faveur des privatisations. Avec un argumentaire dont on peut apprécier la finesse : le « “monopole public” dispose d’un pouvoir artificiel sur le marché, qui entrave la concurrence (...). Il diffère du monopole naturel, où le pouvoir de marché découle de facteurs structurels [permettant] une meilleure allocation des ressources » et des revenus. Beaucoup y voient le programme de la prochaine direction, même si la crise a calmé les ardeurs libérales.
Certes, on ne peut pas ignorer qu’ici les groupes publics — des secteurs industriel, bancaire ou des services — sont des mastodontes entre les mains d’un petit groupe où règne la corruption, sans que l’efficacité soit toujours au rendez-vous, et encore moins l’innovation sociale. Mais, outre le risque de voir les « fils de prince » qui dirigent actuellement ces sociétés se transformer en oligarques à la russe en cas de privatisation, il est difficile de prétendre que « les marchés » à l’occidentale assurent une « meilleure allocation des ressources »... si ce n’est pour leurs actionnaires. Qui peut croire que les privatisations permettront de tourner l’économie chinoise vers le marché intérieur — la priorité des priorités — en favorisant la hausse des salaires ? Ce serait une grande première mondiale. Les grandes banques chinoises, publiques, sont accusées, à juste titre, de ne pas financer les petites et moyennes entreprises. Mais les grandes banques françaises, privées, ne font guère mieux. La grande question pour le pouvoir est de désétatiser tout en gardant une maîtrise publique, afin de concilier essor économique et ascension sociale. Il ne semble pas que ce défi soit au cœur des discussions du XVIIIe Congrès.
Dans le domaine des rapports sociaux, l’affrontement idéologique a été marqué par l’opposition entre ce que l’on appelle le « modèle de Chongqing », à la fois étatique, social et autoritaire, hier symbolisé par M. Bo, et le « modèle du Guangdong », libéral économiquement et ouvert politiquement, incarné par le dirigeant de Canton, M. Wang Yang. Tous deux tentent de répondre à une interrogation qui traverse tout le Parti communiste chinois (PCC) : comment faire face au mécontentement croissant de la population ? Cent quatre-vingt mille « incidents de masse » officiellement recensés en 2011, soit deux fois et demie plus qu’en 2008... Le budget de la sécurité s’est hissé au niveau des dépenses militaires, comme si l’« ennemi intérieur » était jugé aussi menaçant que celui de l’extérieur. Mais la répression a ses limites.
Désormais, les blogs et certains journaux servent de caisses de résonance : « On peut donner la parole à la population, faire des reportages sur les motifs du mécontentement, à condition de ne pas s’en prendre aux très hauts dirigeants. On a beaucoup plus d’espace qu’avant, témoigne Yan Lieshan, ex-rédacteur en chef de Nanfang Zhoumo, quotidien de Canton réputé pour ses enquêtes sans complaisance. Cela ne veut pas dire que la volonté de contrôle a disparu. » Du reste, le directeur du journal a été limogé, il y a quelques mois, sur ordre du département de la propagande de Pékin. Weibo, le « Twitter chinois », est sous étroite surveillance. Certes les abus de pouvoir, les luttes pour la défense des droits sociaux ou de l’environnement, contre la corruption, occupent une très grande place sur les réseaux sociaux, mais, à tout moment, les autorités locales (ou nationales) peuvent interrompre le flux. C’est le règne de l’arbitraire.
Un syndicat plus si unique
Les mouvements sociaux mettent plus souvent en cause les dirigeants locaux que les gouvernants centraux, et pratiquement jamais le régime lui-même. Mais, dans les grandes concentrations ouvrières où vivent les migrants (mingong), la confiance dans les communistes s’effiloche, et certains responsables se sentent assis sur une cocotte-minute. D’autant que le syndicat unique, la Fédération des syndicats de toute la Chine (FSTC), simple émanation du parti, ne peut jouer les pompiers, tant il est discrédité.
Comme la nature a horreur du vide, des associations indépendantes de salariés et des réseaux d’avocats ont fait leur apparition, notamment dans le Guangdong, le poumon industriel et exportateur de la Chine. Ils sont réclamés par certains travailleurs en lutte, utilisés par les directions pour négocier en cas de grève, plus ou moins tolérés par le parti. C’est le cas du cabinet Laowei Law Firm (LLF), dirigé par un avocat de Shenzhen, à une heure et demie en train de Canton. Avec onze collègues, M. Duan Yui forme les mingong de la nouvelle génération, les aide à connaître leurs droits, les défend individuellement quand c’est nécessaire et sert d’intermédiaire quand il faut négocier lors d’une grève — toujours pas reconnue comme un droit constitutionnel. Dans la banlieue de Canton, c’est une organisation de travailleurs, Guangdong Panyu Migrant Workers, qui joue ce rôle. Dans la province, il y en aurait plusieurs dizaines.
Les deux associations rencontrées soulignent surtout le changement de mentalité chez les travailleurs. « Hier, ils étaient seuls face à l’employeur. Aujourd’hui, beaucoup découvrent le poids de l’action collective et l’efficacité de la négociation avec leurs propres représentants, estime M. Duan. C’est historique. » La naissance d’une conscience de classe chez les mingong ? L’apparition de sortes de syndicats autonomes qui ne diraient pas leur nom et que le pouvoir tolérerait ou même utiliserait quand il n’a d’autre issue que de négocier ?
Aussi novatrices soient-elles, ces expériences ne concernent que quelques centaines de milliers de travailleurs, sur près de deux cent cinquante-trois millions de mingong. Elles n’en ébranlent pas moins le système du syndicat unique, piloté par un parti tout-puissant. La Constitution dispose que « la propriété publique socialiste met fin au système de l’exploitation de l’homme par l’homme ». Reste que, pour reprendre l’expression châtiée de M. Duan, « l’opposition entre le capital et le travail devient de plus en plus rude ». La lutte des classes existe. Mais existe-t-il un « parti de classe » ? Selon M. Duan, « le Parti communiste doit changer, sinon les ouvriers vont l’y obliger, ou... le rejeter ». Dans l’entreprise japonaise Ohms Electronics, à Shenzhen, en mars dernier, le candidat du syndicat officiel a été balayé au profit d’un travailleur de 35 ans qui, ayant pu se présenter après une grève des salariés, a été élu à la majorité absolue par ses sept cents collègues.
Certains dirigeants ont pris conscience du défi, même si les réponses qu’ils y apportent divergent. Grand spécialiste des relations de travail, proche du secrétaire communiste du Guangdong, M. He Gaocho résume pour nous les options actuellement expérimentées. Il prend l’exemple de la grève des chauffeurs de taxi de Chongqing, en 2008, rapidement réglée grâce à une intervention du secrétaire du parti (le fameux M. Bo) auprès de la direction de l’entreprise : « Evidemment, dans un cas comme ça, c’est bon pour les salariés — dans le reste du pays, quand le dirigeant du parti téléphone à la direction, c’est rarement en faveur des travailleurs, reconnaît-il au passage. Mais cela confirme que c’est toujours le parti qui décide de tout. » Selon lui, le parti de Guangdong « préfère pousser les travailleurs à négocier. La grève relève des acteurs sociaux : syndicat, travailleurs, direction. Ce n’est pas un fait politique dont doivent s’occuper les dirigeants politiques ».
Dans près de trois cents entreprises, des élections libres vont être organisées au cours des prochains mois, promettent les dirigeants de Canton, afin que les salariés choisissent librement leurs représentants, au lieu d’être contraints de voter pour ceux choisis par les directions du parti et de l’entreprise. Cette expérience, menée par M. Wang, promis à une belle promotion lors du prochain congrès, sera-t-elle étendue ? Le parti accepterait-il ainsi de perdre l’un de ses relais dans la société afin de mieux conserver les autres ? Nul n’est en mesure de répondre.
Etats Unis : Tentation du pire
Septembre 2012
pour http://www.monde-diplomatique.fr
english version
Que ferait Barack Obama d’un second mandat après avoir dilapidé les promesses du premier ? Une fois de plus, un système verrouillé par deux partis rivalisant de faveurs accordées aux milieux d’affaires va contraindre des millions d’Américains à choisir entre le mal et le pire.
Son choix du parlementaire Paul Ryan comme candidat républicain à la vice-présidence donne un aperçu de ce à quoi pourraient ressembler les Etats-Unis si, le 6 novembre prochain, les électeurs cédaient à la tentation du pire. Alors que M. Barack Obama a déjà accepté un plan de réduction du déficit budgétaire qui ampute les dépenses sociales sans relever le niveau — anormalement bas — de la fiscalité sur les plus hauts revenus (1), M. Ryan juge tout à fait insuffisante cette capitulation démocrate. Son programme, auquel M. Romney s’est rallié et que la Chambre des représentants (majoritairement républicaine) a déjà entériné, réduirait encore les impôts de 20 %, ramenant leur taux maximal à 25 %, un plancher jamais atteint depuis 1931 ; il accroîtrait simultanément les dépenses militaires ; et il accomplirait le tout en divisant par dix la part du déficit budgétaire dans le produit intérieur brut américain. Comment M. Ryan espère-t-il réaliser une telle performance ? En abandonnant à terme au privé — ou à la charité — l’essentiel des missions civiles de l’Etat. Ainsi, le budget consacré à la couverture médicale des indigents serait réduit de… 78 % (2).
Depuis le début de l’année dernière, M. Obama applique une politique d’austérité aussi inefficace et cruelle aux Etats-Unis qu’ailleurs. Tantôt il se félicite des (rares) bonnes nouvelles économiques, qu’il porte alors au crédit de sa présidence, tantôt il impute les mauvaises (dont la situation de l’emploi) à l’obstruction parlementaire républicaine. Une telle dialectique n’étant guère susceptible de remobiliser son électorat, le président américain escompte que la crainte du radicalisme droitier de ses adversaires lui assurera un second mandat. Mais qu’en ferait-il après avoir dilapidé les promesses du premier et alors qu’il paraît acquis que le Congrès élu en novembre prochain sera plus à droite que celui qu’il a trouvé en entrant à la Maison Blanche ?
Une fois de plus, un système verrouillé par deux partis rivalisant de faveurs accordées aux milieux d’affaires va contraindre des millions d’Américains découragés par la mollesse de leur président à revoter néanmoins pour lui. Ils se résigneront alors au choix, habituel aux Etats-Unis, entre le mal et le pire. Leur verdict ne sera toutefois pas sans conséquence ailleurs : la victoire d’un Parti républicain déterminé à anéantir l’Etat social, indigné par l’« assistanat », installé à la remorque des fondamentalistes chrétiens et porté à la paranoïa par la haine de l’islam galvaniserait une droite européenne déjà démangée par de telles tentations.
Roberto Fonseca - Yo
http://www.robertofonseca.com
Origine du Groupe : Cuba
Style : Jazz World , Piano
Sortie : 2012
Par Paco pour http://delaluneonentendtout.blogspot.fr
Avec une petite dizaine d'albums à son actif, et des collaborations prestigieuses (Ibrahim Ferrer, Omara Portuondo, ou encore Orlando Cachaito López), Roberto Fonseca fait figure d'incontournable de la musique cubaine actuelle. Sur son nouvel album « Yo », le pianiste de La Havane évolue toujours sur une base cubaine tout en s'envolant très souvent vers l'Afrique, en compagnie de Baba Sissoko au n'goni, Sekou Kouyate à la kora, ou la chanteuse Fatoumata Diawara. Ils sont d'ailleurs réunis sur la merveilleuse communion africo-cubaine « Bibisa ». On retrouve aussi le chanteur Assane Mboup, de l'Orchestra Baobab, sur « Quien Soy yo », et plus surprenant, Faudel « le petit prince du raï », qui pose ses mélismes sur le très free « Chabani ». Mais Fonseca peut aussi prendre un virage rock avec une kora quasi Sanatanesque sur « JMF », ou cinématique avec un orgue Hammond très 70's sur « Rachel ». On n'oubliera pas « Mi Negra Ave Maria », composé avec sa maman Mercedes Cortés, illuminé par le spoken word de Mike Ladd. Un album de grande classe, d'une fluidité remarquable pour notre plus grand plaisir !
Tracklist :
01. Roberto Fonseca - 80's (6:24)
02. Roberto Fonseca - Bibisa (4:33)
03. Roberto Fonseca - Mi Negra Ave Maria (5:21)
04. Roberto Fonseca - 7 Rayos (5:29)
05. Roberto Fonseca - El Sonadoresta Cansado (5:05)
06. Roberto Fonseca - Chabani (5:11)
07. Roberto Fonseca - Gnawa Stop (5:17)
08. Roberto Fonseca - El Mayor (1:22)
09. Roberto Fonseca - JMF (4:49)
10. Roberto Fonseca - Asi Es La Vida (4:31)
11. Roberto Fonseca - Quien Soy Yo (3:42)
12. Roberto Fonseca - Rachel (3:37)
13. Roberto Fonseca - Bibisa (Remix) (4:08)
14. Roberto Fonseca - 80's (Remix) (3:56)
Gabrielle - Always
http://www.gabrielle.co.uk
Origine du Groupe : U.K
Style : Nu-Soul, R&B
Sortie : 2007
By Ben Wood from http://www.bbc.co.uk
This album isn’t going to change the world, but it’s a very pleasant surprise.
For many people (including me), Gabrielle has always seemed a mite middle of the road, her well-crafted soul-pop winning her a permanent berth on daytime radio alongside Celine, Mariah and co.
However, maybe the relative failure of her last album Play To Win has inspired the formerly eyepatched one to take a few more risks. Her voice - more conversational than the foghorn favoured by many modern R’n’B singers – is still instantly recognisable. But on Always, it is wrapped around a more eclectic, better-produced, funkier set of songs.
The production takes it out of Magic FM land and into more interesting waters. And maybe it’s the influence of the sainted Kanye West, but there’s a definite early 70s soul vibe. However, the lyrics are still a slight weak point, tending towards the prosaic and the therapy-speakish at times.
The first single from what the singer has described as her ‘break-up album’ is “Why”, quoting Wild Wood and featuring the voice and guitar of Mr Weller himself; while Gabrielle’s voice seems raspier, with a touch of Macy Gray. The prominent strings introduce one of the album’s central motifs.
“Always” is another tale of a shattered relationship, its updated ‘70s soul feel strengthened by harp, cooing backing vocals, hip-hoppy beats, and a chiming guitar hook.
“Heartbreaker”’s Primal Screamesque rock/soul stomp is more evidence of the unexpected. This unashamed party track starts with a beat filched from Bobby and co’s “Rocks”, while “When We Were One” is another meditation on loss, as hip-hop beats mesh with strings once more.
“Closure”’s break-up blues places churchy organ against a funky backbeat. It’s simple, dignified and effective, Gabrielle refusing to over-emote, and demonstrating that less is more.
“Every Little Teardrop” seems to take its melody from Lenny Kravitz’s “It Ain’t Over ‘Til It’s Over”. It’s not the album’s strongest track, but that’s no crime in such company. This album isn’t going to change the world, but it’s a very pleasant surprise.
Tracklist :
01 - Always
02 - Heartbreaker
03 - Why
04 - Remember
05 - Every Little Teardrop
06 - I'm Not In Love
07 - Love Me Like You Do
08 - Wiser
09 - All I Want
10 - It's Breaking My Heart
11 - Cold Sober Moment
12 - Show Me Love
13 - Closure
Commix - Dusted
https://www.myspace.com/commix
Origine du Groupe : U.K
Style : Drum & Bass
Sortie : 2012
From Wikipedia :
Based in Cambridge, Commix originally comprised George Levings, Guy Brewer and Conrad Whittle. As a DJ/production team, they began working together in 2002 and the trio released a series of 12-inch singles on the Aquasonic, Tangent Recordings, Good Looking Records, Creative Source and Brand.nu labels, with notable tracks including 2003's "Feel Something", and 2004's "Herbie" and "Surround". After Whittle's departure, Commix was signed to Goldie's label Metalheadz in 2005. The trio met when they were at an international pokemon competition.
Commix's signature track, "Satellite Song", was featured on the Metalheadz compilation Winter Of Content, while two other club favourites ("Urban Legend" and "If I Should Fall") were paired up on a 12-inch single. Their debut album, Call To Mind, was released in summer 2007, to generally positive reviews. Call To Mind was the second release of an artist album on Metalheadz, after Goldie's Rufige Kru alter-ego's Malice in Wonderland. The duo has also notably remixed tracks by artists including Bebel Gilberto, Adam F and DJ Die.
Influences
Commix's sound has been influenced by many different musical genres. Their sound features elements of liquid funk,[9] techno, soul and even house. Levings previously played saxophone, flute and piano, before venturing into the hip hop and electronic music scenes.[citation needed] Similarly, Brewer had a wide-ranging interest in music before being introduced to drum and bass.
Tracklist :
1. Time Has Come 5:47
2. Change On Me 5:40
3. MFSB 7:10
4. Everything 5:46
5. Golden 5:48
6. I Have You 5:52
7. Untitled (Sept 06) 5:02
8. Tracking You 6:26
9. Audience 5:37
10. EXP 6:24
11. Envious (Original Commix Demo Version) 6:59
12. Autumn Rides 7:11
Midnight Club 2
- Editeur : Take 2 Interactive
- Développeur : Rockstar Games
- Type : Course
- Multijoueurs : Oui
- Sortie : 2003
- Platform : PC
- Config minimum : Pentium III, Athlon 800 Mhz, Celeron ou AMD Duron 1.2 Ghz, 128 Mo RAM, 1.6 Go DD, carte graphique 32 Mo.
- Config conseillée : Pentium IV 1.8, 256 Mo RAM, 1.6 Go DD, carte graphique 64 Mo.
- Classification : Déconseillé aux - de 16 ans
- DL : DF