mercredi 11 avril 2012

Chinese Man - Remix With The Sun

http://external.ak.fbcdn.net/safe_image.php?d=AQDWl8ySoBzGABBc&url=http%3A%2F%2Fi1.ytimg.com%2Fvi%2FLPba-oMtmcU%2Fhqdefault.jpg



http://www.chinesemanrecords.com

http://www.myspace.com/chinesemanrecords





Origine du Groupe : France

Style : Remix , Alternative , Electro , Dubstep , Abstract Hip Hop

Sortie : 2012





http://www.chinesemanrecords.com/templates/cmr/images/home/order-rxws-1.jpg



Tracklist :

01.The Mourning Sun feat Jeru The Damaja

02.One Past Remix by OBF

03.Saudade feat Femi Kuti and Liliboy (Deluxe)

04.Stand! (Extended Version) feat Plex Rock

05. Racing With The Sun Remix by Deluxe

06.Down Remix by Scratch Bandits Crew

07.In My Room feat Chali 2Na

08.Get Up Remix by Leyan and Tomapam

09.Ta Bom feat Tumi and General Elektriks

10.Miss Chang Remix by Tha Trickaz

11.Racing With The Sun Remix by Iration Steppas

12.In My Room Remix by DJ Suv

13.The King (The Libra Priest Suite) Remix by DJ Simbad

icon streaming

00000000000000DOWNLOAD

DOWNLOAD1.gif

DOWNLOAD1.gif

Exploitation de gaz de Schiste et radioactivité

 http://www.criirad.org

Au moment où paraît le rapport final de la mission d'inspection (issue des ministères de l'industrie et de l'écologie) sur "les hydrocarbures de roche-mère en France", la CRIIRAD met en ligne un article sur les risques d’exposition à la radioactivité causés par l’exploitation de ces réserves, initialement publié dans le Trait d'Union n°51 de mars 2011.
- Télécharger l'article (extrait du TU 51)

M a r s 2 0 1 1 - n ° 5 1
Commission de Recherche et d’Information
Indépendantes sur la Radioactivité
CRIIRAD
GAZ DE SCHISTE
SIGNALISATION
DES RISQUES RADIOLOGIQUES
SYNDROME DES BALKANS
MOBILISATION CONTRE
L’ARRETE DU 5 MAI 2009
Tél : 04 75 41 82 50 - Email : contact@criirad.org - Site web : www.criirad.org



Julien Syren

GAZ DE SCHISTE ET RADIOACTIVITE

Dans un contexte de raréfaction des hydrocarbures classiques et de
volonté d’indépendance énergétique des pays occidentaux, la ruée
vers les ressources « non conventionnelles », partie d’Amérique du
Nord, est en passe d’atteindre l’Europe.
Les multiples conséquences environnementales et sanitaires de l’extraction
des hydrocarbures suscitent une forte inquiétude : en France,
les projets d’exploration de gaz de schiste ont provoqué depuis quelques
mois une mobilisation croissante relayée par les médias et dont
vous avez probablement entendu parler.
La CRIIRAD présente dans cet article les risques peu connus d’exposition
à la radioactivité causés par l’exploitation de ces réserves, que ce soit du
fait des caractéristiques des roches exploitées ou des techniques de traçage
employées pour l’étude des caractéristiques des gisements.


Le gaz de schiste : une exploitation en forte expansion

Depuis une vingtaine d’années, la production de gaz « non conventionnels » est en forte augmentation aux Etats-Unis. En 2009, elle représentait 55% de la production totale de gaz (31% pour le gaz de réservoir compact,
15% pour le gaz de schiste et 9% pour le gaz de houille (1) . C’est le gaz de schiste qui connaît actuellement la plus forte expansion : sa production
a été multipliée par plus de 10 entre 2000 et 2010 (2) . On estime que les réserves mondiales de gaz de schiste dépassent celles de gaz naturel conventionnel (3).

En France, des permis d’exploration d’hydrocarbures ont été accordés en 2010 sur plus de 10 000 km2, principalement dans le sud-est (permis de Nant : 4 414 km2, permis de Montélimar : 4 327 km2, permis de Villeneuve
de Berg : 931 km2), mais également en Franche-Comté (permis de
Pontarlier, 1 470 km2), en Île de France, dans le Nord-Pas de Calais, Plusieurs demandes de permis sont
par ailleurs en cours d’instruction (permis de Brignoles dans le Var, 6 781 km2 ; permis de Cahors, 5 710 km2 ; …).



1. (B. Weymuller, « Les perspectives du “shale gas” dans le monde », Note de l’Ifri, décembre 2010, p.22.
2. Ibid., p.18.
3. Association Suisse de l’Industrie Gazière, « Le gaz de schiste : une nouvelle ressource de gaz naturel ? »,
Information de base.




PERIMETRES DES TITRES MINIERS D’HYDROCARBURES
Situation au 1er janvier 2011


Source : Bureau Exploration Production des Hydrocarbures
www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/france_tm_01_2011.pdf



Hydrocarbures « conventionnels » et « non conventionnels » : définitions

Les hydrocarbures sont des composés organiques composés essentiellement
d’atomes de carbone et d’hydrogène. Les hydrocarbures fossiles,
qui proviennent de la décomposition de matière organique entre deux
couches sédimentaires, se trouvent sous forme gazeuse (gaz naturel),
liquide (pétrole) ou solide (charbon). Ils représentent de loin la principale
source mondiale d’énergie : en 2008, 81,3% de l’énergie primaire était fournie
par l’ensemble pétrole (33,2%), charbon (27%) et gaz naturel (21,1%),
contre 5,8% pour le nucléaire (1).
Il existe des réserves d’hydrocarbures « conventionnelles », facilement
exploitables dans les conditions technico-économiques actuelles, et des
réserves « non conventionnelles », situées dans des gisements plus difficilement
exploitables car moins accessibles ou moins perméables.
Dans le cas du gaz naturel, les principaux types de réserves « non conventionnelles
» sont :
- le « gaz de houille », ou grisou, contenu dans les veines de charbon,
- le « gaz de réservoir compact », formé dans une roche mère comparable
aux gisements conventionnels, mais ayant migré dans un réservoir compact
et peu perméable ;
- le « gaz de schiste », piégé dans la roche mère peu perméable dans
laquelle il s’est formé.
L’exploitation des réserves de gaz non conventionnelles a été rendue possible
par la mise au point de nouvelles techniques d’extraction, combinant
la fracturation hydraulique et le forage horizontal.
L’avantage de ces réserves provient du fait que les gaz issus de réservoirs
« non conventionnels » ont une composition chimique très proche de celles
des gisements conventionnels et sont facilement utilisables après leur
extraction. Ce n’est pas le cas des pétroles ou huiles non conventionnelles
(sables bitumineux, pétroles lourds, schistes bitumineux) : la transformation
de ces réserves en produits commerciaux après leur extraction nécessite
un traitement chimique lourd (2).



Radioactivité des formations exploitées ou traversées


Comme tous les constituants de la croûte terrestre, les gisements d’hydrocarbures contiennent des radionucléides
naturels, comprenant principalement l’uranium 238 et ses descendants (dont le radium 226 et le radon 222), le thorium 232 et ses descendants (dont le radium 228), ainsi que le potassium 40.
La teneur en radionucléides des gisements d’hydrocarbures est variable, mais peut parfois être très élevée, lorsque des conditions physico-chimiques particulières ont favorisé la précipitation ou l’absorption, dans les roches en formation, de l’uranium et/ou du thorium contenus notamment dans les eaux (4).

C’est le cas, par exemple en Suède, de schistes alunifères ou « alum shale » à partir desquels du pétrole et de
l’uranium ont été produits au milieu du XXème siècle. Ces schistes ont également été exploités pour la fabrication
de parpaings largement utilisés dans l’industrie du bâtiment, jusqu’à ce que l’on se rende compte que leur forte teneur en uranium entraînait une production importante de radon (5) .

Le cas de la Suède, où la moitié des habitations construites dans lesannées 50 et 60 contenaient des parpaings
en alum shale, a d’ailleurscontribué, dans les années 70, à la mise en évidence de l’importance du risque lié au radon (deuxième causede cancer du poumon après le
tabac) dans l’habitat (6).

On peut également citer les schistes noirs de Marcellus, qui font partie del’un des 7 principaux gisements de gaz de schiste d’Amérique du Nord.
L’United States Geological Survey (USGS) a analysé 4 échantillons de schistes de Marcellus issus de forages
réalisés dans les états de New-York et
de l’Ohio.
L’activité massique en uranium 238 était de 3 à près de 30 fois plus élevée que la moyenne de l’écorce terrestre (40 Bq/kg).
Transfert de la radioactivité vers la surface L’exploitation du gaz de schiste emploie la fracturation hydraulique.
Cette technique consiste à injecter dans un puits, d’abord vertical puis horizontal (afin d’augmenter la surface
de contact avec la couche exploitée), un fluide sous haute pression composé d’eau et/ou d’air ainsi que d’additifs chimiques), de manière à fracturer la roche initialement compacte et peu perméable. Un « proppant » (sable, microbilles de céramique, …) est ensuite injecté dans les fractures afin d’éviter leur fermeture, puis le gaz issu des fractures est remonté à la surface par le pompage du fluide de fracturation.
Le processus d’extraction peut favoriser le transfert et la concentration des radionucléides contenus dans la formation exploitée, et en particulier du radium 226 dont l’activité volumique est souvent élevée dans les eaux
d’origine des gisements.

A titre d’exemple, parmi 215 échantillons d’eau issue de 7 formations pétrolifères majeures, plus de 50%présentaient une activité en radium 226 dissous supérieure à 3,7 Bq/l, les valeursextrêmes dépassant 300 Bq/l7. Ces données peuvent être comparées à la valeur guide pour les eaux de consommation fixée par le Ministère
de la Santé à 0,1 Bq/l pour l’activité alpha globale à laquelle contribue notamment le radium 226.
Les principaux phénomènes de pollution radioactive engendrés par l’exploitation des gisements sont présentés
ci-dessous.


1. Radium dans le tartre des canalisations.

Afin de faire remonter correctement à la surface les débris de roches produits par le forage, de la barytine
(ou sulfate de baryum) est incorporée aux fluides de forage dans le but d’augmenter leur densité (8). Le radium,
contenu dans l’eau initialement présente dans la formation exploitée, peut réagir avec la barytine et se déposer sous forme de tartre dans les tubes de forage et les canalisations de surface (9). Le problème de laradioactivité dans l’industrie des hydrocarbures a été mis en évidence
dans les années 1980 lorsque les marchands de ferraille commencèrent à détecter de manière récurrente des
niveaux de radioactivité élevés sur les cargaisons de canalisations de champs pétrolifères (10). Une étude portant
sur les déchets solides issus des champs pétrolifères et stockés en Louisiane en 1992 montrait que 46%
des fûts présentaient une concentration totale en radium 226 et radium
228 supérieure à 1 110 Bq/kg, ce qui les assimilait à des déchets radifères.
Dans les cas extrêmes, de très petites quantités de tartre dépassaient 10 millions de Bq/kg (11).


2. Eau : contamination des nappes suite à la fracturation hydraulique.

Les opérations de forage et la fracturation hydraulique peuvent provoquer letransfert des éléments radioactifs issus des formations exploitées vers un réseau hydrogéologique (nappes phréatiques, réseau karstique) qui en
était séparé auparavant.

3. Eau / boues : rejet d’effluents radioactifs liquides lors de la remontée des fluides de forage.

Le fluide de fracturation, qui peut être utilisé à plusieurs reprises, peut se concentrer progressivement en radium dissous (12) lors de sa mise en contact avec le gisement exploité. Le radium contenu dans les boues extraites du forage peut s’accumuler dans les citernes et les bassins utilisésle long de la chaîne d’extraction (13).
Même dans le cas où les autorités fixeraient des limites à ne pas dépasser pour la teneur de ces rejets en polluants, les études effectuées par la CRIIRAD autour des mines d’uranium ont montré
1/ qu’il était souvent difficile de trouverdes techniques de traitement suffisammentefficaces pour respecter ces limites et que
2/ même lorsque les rejets respectent les limites, les phénomènes de reconcentration dans le milieu naturel
en aval des rejets sont fréquents.

4. Air : émanation de radon. Le radon issu du gisement exploité peut être remonté en surface en même temps
que le gaz naturel. Les descendants du radon 222, et en particulier le plomb 210 (dont la période est de 22
ans) et le polonium 210 se déposent sur la surface intérieure des lignes d’entrée et de traitement du gaz ainsi
que des vannes et des pompes (14).

Les différentes voies d’exposition liées à cette pollution correspondent à l’irradiation
gamma provenant des sols et des équipements contaminés, l’inhalation de poussières, l’ingestion d’eau et l’accumulation de gaz radon, produit par désintégration du radium, dans les bâtiments construits sur les zones concernées.

Compte tenu de ces risques, l’extraction des hydrocarbures devrait être soumise aux contraintes des catégories
d’activités professionnelles « mettant en oeuvre des matières premières contenant naturellement des radionucléides
non utilisés en raison de leurs propriétés radioactives » au sens de l’arrêté interministériel
du 25 mai 2005. Ce n’est pas le cas à l’heure actuelle, puisque cette activité ne figure pas dans la liste des
catégories visées par cet arrêté. Cette liste peut toutefois être mise à jour« chaque année, si les résultats des études réalisées en application du présent arrêté le justifient ». La CRIIRAD adressera un courrier à l’Autorité de Sûreté Nucléaire afin de vérifier si des études de prise en compte du risque lié à la radioactivité dans les projets d’extraction des hydrocarbures sont bien menées.


Utilisation de traceurs radioactifs

Depuis les années 60, les exploitants de gisements d’hydrocarbures utilisent des traceurs radioactifs afin évaluer, entre autres, les caractéristiques des fractures formées autour des forages.
Le principe consiste à ajouter des substances contenant un ou plusieurs radionucléides aux agents de soutènement
(proppant) injectés dans les fissures afin d’éviter leur fermeture, puis à mesurer le rayonnement émis par les désintégrations au moyen de radiamètres ou de spectromètres déplacés à l’intérieur du forage.

A titre d’exemple, un article de la revue Geophysics datée d’octobre 1988 (15) décrit une méthode basée sur
l’injection simultanée de plusieurs radionucléides, parmi lesquels lescandium 46 (période : 84 jours), le
chrome 51 (période : 28 jours), l’argent 110m (période : 252 jours), l’antimoine 124 (période : 60 jours), l’iode
131 (période : 8 jours), l’iridium 192 (période : 74 jours) et l’or 198 (période : 2,7 jours). Nous vous rappelons que la période d’un élément radioactifcorrespond au temps au bout duquel l’ activité de l’élément a été divisée
par 2.

Il faut attendre 10 périodes pour que l’activité soit divisée par 1 000, mais selon l’activité initiale injectée, la quantité de périodes au bout desquelles la quasi-totalité de l’élément a disparu peut être beaucoup plus importante.

Une technique développée récemment (16) est basée sur l’utilisation d’un marqueur initialement non radioactif,
mais activé par une source neutronique après avoir été injecté dans les fractures. Le marqueur activé émet des
rayonnements gamma détectés par la même méthode que dans le cas d’un traceur initialement radioactif.


Conclusion


Le 4 février 2011, le ministère du Développement durable et le ministère de l’Economie, des Finances et de
l’Industrie ont lancé une mission d’inspection destinée à évaluer les « enjeux économiques, sociaux et environnementaux » des gaz et huiles de schiste.

Une fois de plus, l’Etat ne s’est pas soucié d’évaluer les risques avant de délivrer les autorisations d’exploration, mais après que les prospections aient débuté, et seulement sous la pression grandissante de l’opinion publique.

Il est intéressant de noter que cette mission d’inspection a été confiée au Conseil général de l’environnement et
du développement durable (CGEDD) ainsi qu’au Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies
(CGIET), ancien Conseil Général des Mines.
Pour cet organisme, qui a déjà obligatoirement été consulté avant l’attribution de chaque permis d’exploration17,
le conflit d’intérêt est manifeste.

Compte tenu des risques potentiels, il convient de suspendre les autorisations tant que n’aura pas été conduite une expertise réellement indépendante et pluraliste sur l’impact des technologies mises en oeuvre, que ce soit pour l’exploration ou pour l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels et plus particulièrement du gaz de schiste.

Il est par ailleurs nécessaire que le public dispose de garanties en ce qui concerne le respect de ses droits à l’information et de participation aux décisions.

Sur le plan radiologique, pour chaque projet de concession, et ce avant la phase exploratoire, l’étude d’impact
devrait notamment inclure :

- une évaluation des caractéristiques radiochimiques des formations explorées,mais également de toutes les formations traversées par les forages avant d’y parvenir,

- un point zéro de la radioactivité des eaux de surface et souterraines ainsi que du radon dans l’air ambiant,

- la description précise des techniques de traçage envisagées pour l’étude des forages.



1. International Energy Agency, « 2010 Key World Energy Statistics ».
2. B. Weymuller, « Les perspectives du shale gas dans le monde »,
Note de l’IFRI, décembre 2010, p.4.
4. R. Coppens, “La radioactivité des roches”, Que sais-je, PUF, 1964.
5. J.J. Dyni, « Geology and resources of some world oil-shale deposits », USGS, Scientific investigations
report 2005-5294.
6. G.A. Swedjemark, « The history of radon from a swedish perspective », Radiation Protection Dosimetry
(2004), Vol. 109, N°4, pp. 421-426.
7. USGS, “Naturally occurring radioactive materials (NORM) in produced water and oil-field equipment – An
issue for the energy industry”, Fact Sheet FS-142-99, september 1999. (données initiales en pCi converties
par la CRIIRAD en Bq).
8. L. Albouy, “La barytine”, Mémento roches et minéraux industriels, BRGM, août 1993. Selon ce document,
la barytine représente jusqu’à 40% des constituants des boues de forage pétroliers.
9. L. Sumi, “Shale gas : focus on the Marcellus Shale”, Oil & Gas Accountability Project / Earthworks, may
2008, p.14.
10. USGS, Ibid.
11. Ibid.
12. M. Resniloff, E. Alexandrova, J. Travers, ibid.
13. L. Sumi, ibid., p.14
14. Ibid., p.14
15. R.R. Pemper & al., « Hydraulic fracture evaluation with multiple radioactive tracers », Geophysics, Vol.
53, N°10 (October 1988), p.1323-1333.
16. R.R. McDaniel (SPE) & al., “Determining propped fracture width from a new tracer technology”, SPE
Hydraulic Fracturing Technology Conference, 19-21 January 2009, The Woodlands, Texas, © 2009, Society
of Petroleum Engineers.
17. http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-demande-de-permis-de-recherches.html.

Cambodge : Les cartes des violations des droits humains

Ecrit par Mong Palatino · Traduit par Fabienne Der Hagopian



[liens en anglais sauf mention contraire] Les défenseurs des droits humains au Cambodge utilisent la cartographie en ligne pour documenter, surveiller et mettre en évidence les violations des droits humains  à travers le pays. Sithi, le portail des droits humains au Cambodge, a une carte des violations qui donne une vue d'ensemble de l'étendue des violations au Cambodge.
La carte ci-dessous montre les différentes violations des droits humains au Cambodge.  Quand vous accédez à la page, elle montre les plus récentes violations enregistrées sur Sithi, représentées par des symboles rouges.  Vous pouvez faire des recherches en sélectionnant un droit humain, une victime, un auteur présumé, un lieu ou une date.

Carte des violations des droits humains du site Sithi

Les conflits fonciers ont augmenté ces dernières années et nombre d'entre eux sont liés à des projets de développement (fr) qui ont déplacé (fr) des centaines de milliers d'habitants.
D'après nos recherches, 223 conflits concernant le domaine public ont été rapportés durant ces quatre dernières années, depuis 2007…Selon nos informations, la province comptant le plus grand nombre de conflits immobiliers est celle de Phnom Penh, qui abrite la capitale et plus grande ville du pays, avec 10% de tous les conflits immobiliers.


Conflits immobiliers au Cambodge

Le Cambodian Daily Weekendpublié un article sur la contestable  pratique des concessions foncières au Cambodge.
3 936 481 hectares ont été octroyés comme concessions foncières minières et économiques, ce qui représente 22% de la surface du Cambodge
1 900 311 hectares ont été octroyés comme concessions minières à des sociétés recherchant des métaux précieux comme l'or, le minerai de fer, le cuivre et la bauxite
2 036 170 hectares ont été octroyés pour des cultures agro-industrielles comme l'héveas, le sucre et le manioc, une surface équivalente à 53% de la terre arable du Cambodge.
346 000 hectares des terres qui ont été octroyées font partie des zones de conservation gérées par le ministère de l'environnement, soit 10% des zones protégées par le ministère
400 000 personnes dans 12 provinces ont été touchées par les conflits fonciers depuis 2003, généralement après que des concessions aient été octroyées dans leur région, rapporte Licadho
Autre thème : la carte ci-dessous montre les lieux où des journalistes ont été tués au Cambodge.


Assassinats de journalistes au Cambodge

Global Voices a déjà parlé de la carte des prisons (fr) de Licadho, un autre groupe militant pour les droits humains. Ci-dessous, une carte de la liberté d'expression élaborée par ce groupe.


Carte de la liberté d'expression

Autres cartes
Une carte des membres du parlement est aussi maintenant disponible en ligne. Depuis le mois dernier, une carte des coupures d'électricité prévues à Phnom Penh est aussi publiée.  On trouve aussi des cartes des rues, des restaurants, des agences de service public, des commerces et des hôtels de Phnom Penh.  Un site internet a été lancé pour surveiller le développement des infrastructures et autres questions liées au développement au Cambodge même si les chercheurs travaillant sur ces cartes se plaignent des coûts prohibitifs pratiqués par les Archives nationales.



TraductionsLire cet article en d'autres langues:

Malagasy· Zon'Olombelona An-Tsarintany Ao Kambodza
Português· Camboja: Mapeamento de Direitos Humanos
বাংলা· ক্যাম্বোডিয়ায় মানবাধিকার মানচিত্র
Svenska· Mänskliga rättigheter kartläggs i Kambodja
English· Human Rights Mapping in Cambodia

L’histoire expurgée de la guerre d’Algérie

Par Maurice T. Maschino, février 2001 pour http://www.monde-diplomatique.fr

Il aura fallu près de quarante ans pour que s’engage enfin en France le débat sur la torture durant la guerre d’Algérie (1954-1962), pour que l’on accepte d’écouter les voix meurtries des victimes. Avec bien des embarras et malgré les réticences, voire les entraves des autorités officielles, tant il est difficile de revenir sur cette « guerre sans nom », enfouie au plus profond des mémoires. Tant il est difficile aussi de lever le voile qui s’est abattu sur l’histoire coloniale et ses innombrables crimes, cette histoire que les manuels scolaires présentent toujours comme « une belle aventure intellectuelle » dont le bilan serait « globalement positif ».

Septembre 1957 : composée de diverses personnalités et nommée par le gouvernement français sous la pression de l’opposition de gauche, la Commission de sauvegarde des droits et des libertés individuelles constate, dans un rapport accablant, que la torture est une pratique courante en Algérie.
Décembre 2000 : devant l’émoi suscité par la publication, dans Le Monde, de nouveaux témoignages sur la torture, le premier ministre estime qu’il s’agit là de « dévoiements minoritaires ». Première contrevérité. Mais il n’est pas hostile, ajoute-t-il sans rire, à ce que les historiens fassent la lumière sur ces « dévoiements » : deuxième contrevérité... Contrairement à son engagement du 27 juillet 1997, et sauf dérogation durement arrachée, les archives les plus sensibles ne sont toujours pas consultables.

1957-2001 : depuis quarante-quatre ans, de Guy Mollet à M. Lionel Jospin, la France officielle vit dans la culture du mensonge. Fait mine de vouloir s’informer et bloque le libre accès à l’information. Avoue à demi (« La France a éprouvé quelque difficulté à regarder sa propre histoire avec lucidité », dit M. Jospin), puis se rétracte. Et ne veut rien savoir. Ou le moins possible. Et, lorsqu’un général déclare au journal télévisé de 20 heures qu’il a, de sa propre main, et au mépris de toutes les lois de la guerre, exécuté froidement vingt-quatre prisonniers algériens, fait la sourde oreille.

Au demeurant, sans le moindre remords. Si forte aussi est la conviction, largement partagée par les citoyens, y compris des historiens et des enseignants, que, malgré d’inévitables et « regrettables » « bavures », la France a beaucoup apporté - des routes, des hôpitaux, des écoles, comme on sait... - aux peuples qu’elle a soumis.
« Oui, la colonisation a eu du positif, affirme B.D., professeur en classe préparatoire dans l’un des deux lycées parisiens où se concentre l’élite de demain. On a quand même légué à l’Algérie des infrastructures modernes, un système éducatif, des bibliothèques, des centres sociaux... Il n’y avait que 10 % d’étudiants algériens en 1962 ? C’est peu, bien sûr, mais ce n’est pas rien ! »

Bonne conscience des uns, mauvaise foi des autres : c’est dans cette atmosphère d’autosatisfaction, de déni permanent et d’occultation à tout prix d’une réalité épouvantable (lorsqu’on l’examine sans lunettes tricolores) que s’inscrit, dans les écoles, l’enseignement de l’histoire. Chapeauté par un pouvoir politique, tous partis confondus, qui entend maintenir les citoyens dans l’ignorance, tout en leur faisant croire qu’il les informe, cet enseignement est incapable d’instruire les jeunes sur les réalités du système colonial - la négation absolue qu’il représente de l’être humain comme des valeurs proclamées de la République - pas davantage qu’il ne leur permet de comprendre ce que, jusqu’au 10 août 1999, on se refusait, officiellement, à appeler une guerre.
Instructions ministérielles, programmes, horaires, manuels, tout l’arsenal pédagogique est mis en oeuvre pour que les élèves des écoles, des collèges et des lycées en sachent le moins possible.

Tout commence dès l’école élémentaire. Où l’instituteur doit survoler en cinq ans deux mille ans d’histoire. « La colonisation ? Oui, j’en parle, très vite, dit l’un d’eux. Mais les photos du livre complètent le cours. » Ou le contredisent (éventuellement) : presque toutes donnent une image positive de l’occupation française. Algérie 1860, de gentils petits « indigènes » boivent la parole du maître, des colons mettent en valeur des terres (Hachette (1)).

L’instituteur, sans doute, peut en faire un commentaire critique, mais, le plus souvent, il ne veut pas « choquer » de « jeunes esprits », et, comme le reconnaît notre interlocuteur, « on n’insiste pas trop sur les mauvais côtés de la colonisation ». Nul doute que ces « côtés »-là sont vite oubliés, d’autant plus qu’aucune photo - enfumades de Bugeaud, coups de matraque, enfants loqueteux, gourbis misérables - n’en donne la moindre idée.

En guise d’histoire, de la propagande. La plus grossière qui soit. La plus cynique. Autant par ce qu’elle tait que par ce qu’elle célèbre : rien n’est dit aux élèves, qui étudient en 4e « le partage du monde », des pillages et exactions de toutes sortes auxquels ce partage a donné lieu ; tout les incite, au contraire, à admirer la belle « aventure intellectuelle » qu’a représentée pour les Européens l’exploration du monde du XIXe siècle. « On sera attentif, précisent les instructions officielles de 1995, aux aspects culturels du phénomène : développement des sociétés de géographie, essor de l’ethnologie (2)... » De l’utilité du « bon sauvage »...

Des programmes réduits et réducteurs 

 

MIS en condition par leurs années d’école et de collège, les élèves sont prêts, au lycée, à accepter sans le moindre esprit critique (puisqu’on a tout fait pour l’étouffer) la version tronquée, expurgée et globalement propre de la guerre d’Algérie.

A condition, naturellement, que l’enseignant la prenne comme objet d’étude. La guerre d’Algérie n’est pas expressément mentionnée dans le programme de 3e, ou dans cette partie du programme, elle-même réduite à la portion congrue, qui permet de l’aborder : « De la guerre froide au monde d’aujourd’hui (relations Est-Ouest, décolonisation, éclatement du monde communiste). »

« Les programmes actuels sont beaucoup plus réduits, et réducteurs, que les précédents, constate O.D., professeur agrégé. Loin de former un chapitre à part, la décolonisation ne représente plus qu’un paragraphe dans l’étude des relations internationales de 1945 à nos jours. Autrement dit, presque rien. Quel temps peut-on consacrer à la guerre d’Algérie lorsqu’on doit expliquer la conférence de Bandung, la décolonisation de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Indochine ? Une heure, c’est déjà beaucoup, et les manuels sont très succincts : conformes aux programmes de 1989, les nouveaux accordent moins de place à la décolonisation qu’à la colonisation et à la seconde guerre mondiale. »
Sur la table, dans la « salle des profs », quelques spécimens. « En Algérie, la répression et la guerre (1954-1962) répondent à la guérilla menée par le FLN » (Bréal, 3e). Mais pourquoi cette « guérilla » ? La chronologie, dans la partie « documents », n’explique rien, et pas davantage les extraits d’un discours de Bigeard. Le Magnard fait encore mieux : dans la partie « cours », il « liquide » en cinq lignes la guerre d’Algérie et publie comme « documents » quatre photos peu suggestives (par exemple, un bureau de vote à Alger en 1962).

Ecole élémentaire, collège, lycée : austérité jospinienne oblige - le régime maigre, pour tous, est de rigueur.
Les « terminales » ne sont pas mieux servis. Et ne sont même pas en état, pour la plupart, d’entendre les propos sensés qu’un enseignant, éventuellement, peut leur tenir : le matraquage idéologique auquel ils ont été soumis les années précédentes les rend souvent insensibles à un contre-discours. « Seuls ceux dont la famille a été touchée posent des questions, observe G.R., professeur agrégé dans un lycée de province. Les autres prennent des notes, gentiment. Comme j’en prenais quand, en classe, on me parlait de la guerre de 14... »

Abreuvés d’images qui célèbrent, même si elles ne la nomment pas, la « mission civilisatrice » de la « métropole », ignorant presque tout des profits (matériels, symboliques) que « métropolitains » et colons tiraient de l’exploitation du peuple algérien, n’ayant jamais eu l’occasion d’analyser le système colonial dans ses manifestations « concrètes », telles que les ont subies les colonisés (racisme - dont aucun manuel, excepté le Bréal de terminale, ne dit mot -, injustices de toutes sortes, inégalités économiques, sociales, politiques, culturelles), ils ne sont pas à même de comprendre pour quelles raisons, sinon leur « fanatisme » ou leur « ingratitude », les « musulmans » se sont révoltés, ni pourquoi la France s’est opposée si violemment à leur « émancipation », comme disent pudiquement les livres de classe.
« Comme les Algériens n’apparaissent pas dans leur condition d’"indigènes" et leur statut de sous-citoyens, comme l’histoire du mouvement nationaliste n’est jamais évoquée, comme aucune des grandes figures de la résistance - Messali Hadj, Ferhat Abbas - n’émerge ni ne retient l’attention, dit Benjamin Stora, bref, comme on n’explique pas aux élèves ce qu’a été la colonisation, on les rend incapables de comprendre pourquoi il y a eu décolonisation. »

« C’est vrai, admet Jean-Pierre Rioux, inspecteur général d’histoire, la décolonisation arrive un peu ex-abrupto. Mais rien n’interdit au professeur de combler les lacunes. » Rien non plus ne l’y oblige ; tout l’incite, au contraire - et d’abord, la façon même, quasi clandestine, dont la guerre d’Algérie s’insère dans le programme -, à ne pas s’attarder sur une question « mineure ».

De la même manière qu’en 3e, et selon la même logique de désinformation, ou d’information au rabais qui sévit dans l’ensemble des programmes d’histoire, la guerre d’Algérie n’est pas l’objet, en terminale, d’un chapitre particulier.

Elle n’est même mentionnée, comme telle, dans aucune des sections du programme - le monde de 1939 à nos jours. « Elle est repoussée dans les coins », constate l’historien Gilles Manceron. Marginalisée. Etudiée éventuellement comme exemple dans la rubrique Emancipation des peuples colonisés (« Certains collègues l’expédient en quelques mots et préfèrent insister sur l’Inde ou l’Indonésie », assure L.P., professeur agrégé), elle peut aussi être abordée en rapport avec la fin de la IVe République, c’est-à-dire comme une affaire française (qui a mal tourné) et dans une perspective avant tout hexagonale. « On a pour mission de présenter aux élèves un paysage vu du côté français », confirme l’inspecteur général Rioux.

Ne pas surcharger l’élève de mauvais souvenirs 

 

IL n’est donc pas étonnant que beaucoup d’enseignants ne s’y attardent pas. Non (ou pas seulement) à cause du manque de temps et de la surcharge des programmes, mais parce que ce paysage-là n’est pas particulièrement plaisant à contempler. Evoquer les horreurs que l’armée française a commises, la lâcheté et la duplicité des divers gouvernements, les compromissions des partis, de gauche comme de droite, en gêne plus d’un : « La guerre d’Algérie n’est pas très bien placée dans une vision du politiquement correct qui découlerait tout entier du plus jamais ça après Auschwitz », convient l’inspecteur général Rioux, qui ne semble pas souhaiter, au demeurant, qu’on s’y arrête trop longtemps.

Et de poursuivre : « Au nom de quoi faudrait-il s’attarder délibérément sur la guerre d’Algérie ? Pourquoi ne pas s’attarder sur la guerre du Vietnam ou le Kosovo ? C’est un peu sans fin. Et au détriment d’aspects plus flatteurs ou plus positifs du siècle. Nous n’attirons pas assez l’attention des élèves sur ce qu’a été le développement des médias ou le développement des sciences et des techniques Je ne suis pas sûr qu’on prépare bien les jeunes à comprendre des révolutions du type Internet. Et puis, il y a d’autres échéances civiques : l’Europe, par exemple. C’est aussi important qu’un long épilogue sur la guerre d’Algérie. » 

Affaire entendue - et classée : comme les élèves ne doivent pas être « les otages du devoir de mémoire », selon l’inspecteur général Jean-Louis Nembrini, il n’est donc pas question de les surcharger de (mauvais) souvenirs. Et le mieux (dans cette optique) est de s’en tenir aux quelques repères, toujours très maigres, que proposent les manuels.

Légèrement retouchés, ils parlent bien de guerre. Mais, comme effrayés de leur audace, ils n’en disent pas plus : de quelle guerre s’agit-il ? D’une guerre de libération ? Impensable dans une perspective française, la seule retenue. D’une guerre de reconquête coloniale ? Assurément, mais l’expression est gênante, et trop parlante. Excepté le Bréal - le seul qui n’ait pas peur des mots et soit d’une honnêteté remarquable : « Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », annonce le titre du chapitre sur la guerre d’Algérie -, tous les autres s’en tiennent à un prudent clair-obscur.

La même ambiguïté concerne les combattants. Si l’on ne sait pas de quelle guerre il s’agit, on ne sait pas davantage qui se bat : les termes qu’on emploie tout naturellement lorsqu’on traite de la seconde guerre mondiale (les Allemands, les SS, l’occupant / les Français, les résistants) sont évidemment bannis. « L’occupant ? s’insurge une professeure agrégée. Mais vous perdez la tête ! L’occupant, c’est Klaus Barbie à Lyon. » Et Massu à Alger, non ? « Ah non, dit-elle en s’étouffant presque, vous exagérez ! Pourquoi vouloir assimiler la colonisation à autre chose ? »

Mais que les manuels assimilent implicitement la guerre d’Algérie à une croisade ne la choque pas outre mesure : « Les mots qui reviennent le plus souvent - les Européens, les musulmans - ne sont pas très exacts, j’en conviens, mais ce sont les plus commodes. » Les plus commodes, en effet, pour brouiller les cartes et diaboliser l’ennemi : comment s’identifier à des musulmans, quand, à l’école primaire, on a pris parti pour Charles Martel ?

Ni maquisards, ni résistants, ni patriotes 

 

LE vocabulaire des manuels manque totalement de rigueur et d’honnêteté, prête constamment à confusion, mêle les genres (le politique et le psychologique) : l’un parle de « séparation douloureuse » (Hachette) - mais « douloureuse » pour qui ? l’autre, de « déchirements coloniaux » (Magnard), tel autre, d’indépendance « arrachée », avec guillemets, tandis qu’un quatrième, plus audacieux, n’en met pas. Presque tous éprouvent les plus grandes difficultés à nommer clairement cette guerre, sa finalité, ceux qu’elle confronte : aux Européens, aux colons, aux parachutistes s’opposent des musulmans, des fellaghas, des terroristes - jamais des maquisards, des résistants, des patriotes.

Les manuels sont tout aussi mal à l’aise quand il s’agit de nommer les faits. La plupart s’en tiennent au minimum, très peu évoquent les massacres de Sétif en 1945, encore moins le carnage de Philippeville en août 1955 et, entre le 1er novembre 1954 (« Toussaint rouge », « insurrection », « vague d’attentats ») et les accords d’Evian, citent, de la façon la plus neutre, la plus plate, les épisodes majeurs de la guerre : bataille d’Alger, chute de la IVe République, arrivée au pouvoir de de Gaulle, putsch des généraux, OAS, « retour des pieds-noirs ».

Presque tous évoquent la torture, mais la minimisent : « Certains militaires utilisent la torture » (Hatier), les massacres d’Européens entraînent une répression très dure « et même des tortures de la part de l’armée » (Belin). C’est regrettable, mais l’armée y est « contrainte » (Hachette), et comme il s’agit d’« arracher des renseignements » (Istra, Nathan), de « démonter les réseaux du FLN » (Hatier) et d’empêcher des attentats (presque toujours cités dans la même phrase où l’on parle des tortures), la fin, somme toute, justifie les moyens.

Ce n’est certes pas écrit noir sur blanc, c’est suggéré : loin de faire réfléchir les élèves sur le scandale d’une République qui foule aux pieds ses valeurs, les manuels font le dos rond, excusent quasiment, quand ils ne s’efforcent pas de justifier ou de légitimer ce qu’ils présentent presque tous comme un mal nécessaire, mais efficace : « Les paras brisent par la torture les réseaux du FLN » (Magnard). Les voilà donc absous : de tortionnaires, ils deviennent des Tarzans au grand coeur.

Gênés, d’autres emploient des euphémismes et disent sans dire : « Le FLN est malmené » (« bataille d’Alger »). « On est bien obligé de tenir compte des groupes de pression, du lobby de l’armée, par exemple, qui est très fort », explique un responsable éditorial des éditions Hachette, qui « assume », comme il dit, la phrase incriminée : « Nous avons fait le choix de ne pas citer la torture, qui est un sujet polémique. Un manuel n’est pas une tribune... On ne s’interdit pas de citer les faits, naturellement, mais il y a trois ans, quand le manuel a été écrit, donc avant le livre et les aveux de Massu, la torture n’était pas encore un fait historique. »

Un cas particulier, ce manuel ? Sur la torture, oui. Mais la plupart des autres choisissent tout autant leurs faits. Très discrets sur les raisons de cette guerre (ils invoquent plus volontiers l’opposition des Etats-Unis et de l’Union soviétique au maintien de la présence française en Algérie que les horreurs du colonialisme), très circonspects sur le déroulement des opérations (ratissages de mechtas, exécutions sommaires, napalm sur les Aurès, camps de regroupement ne sont pas évoqués), très avares de chiffres (aucun ne précise que plus de deux millions d’appelés ont été envoyés en Algérie), ils ne disent presque rien de l’opposition française à la reconquête.

Quelques-uns citent la démission du général de Bollardière, publient, dans la partie « documents » (ce qui évite de commenter), le « Manifeste des 121 » (3), signalent La Question, d’Henri Alleg. Mais aucun ne présente des extraits du Déserteur, de Maurienne, ou du Désert à l’aube, de Noël Favrelière, aucun ne rappelle la lettre-réquisitoire de Sartre au procès Jeanson (ici ou là, une vague allusion aux « porteurs de valises »), aucun ne mentionne les 269 saisies de livres et journaux en « métropole » (586 en Algérie), ni les films interdits (4), aucun n’analyse cette extraordinaire manipulation de l’opinion à laquelle se sont livrés, pendant huit ans, les différents gouvernements de la République : fausses promesses, mensonges, dénis - les « historiens » scolaires ne connaissent pas.

Aucun, enfin, ne prête attention aux conséquences, politiques, humaines, en France comme en Algérie, de la guerre : à la trappe les harkis, les pieds-noirs, les rappelés et leurs traumatismes, les centaines de milliers d’Algériens aux douars détruits, aux vies saccagées. La guerre, dites-vous ? Mais quelle guerre ? Commencée sans raison (puisqu’on n’en parle pas), la guerre d’Algérie s’achève, huit ans plus tard, sans laisser de traces (puisqu’on ne les évoque pas). Neutralisée, aseptisée, quasiment évacuée, elle ne risque pas d’inciter les élèves à la réflexion.

Ce n’est pas l’opinion, évidemment, de l’inspecteur général Jean-Louis Nembrini, qui se réjouit que sa présentation, dans les manuels, évite toute « dramatisation » : « Faire ressortir de manière excessive l’émotionnel, ce n’est pas servir l’objectivité historique. Il faut éviter le clinquant... Faire assimiler aux élèves les valeurs de la démocratie et de la République, ce n’est pas rechercher des coupables. »
Mais quelles valeurs transmet-on lorsque, sous prétexte d’objectivité, on met sur le même plan les bourreaux et les victimes, les tortionnaires et les torturés, le général de Bollardière, mis aux arrêts de forteresse pour s’être opposé à la torture, et les généraux putschistes, réhabilités par François Mitterrand ? Loin de respecter les valeurs, les porte-parole du pouvoir les bafouent, tout autant que leurs commanditaires.

« Les manuels sont de véritables véhicules de l’histoire officielle », analyse Sandrine Lemaire, agrégée d’histoire, chercheuse, et qui eut le plus grand mal à faire accepter à l’éditeur son chapitre sur la guerre d’Algérie. « Ce sont des échantillons particulièrement révélateurs de ce qu’un Etat veut faire passer en tant que mémoire. »

Les enseignants, sans doute, ne sont pas obligés de transmettre le message tel qu’il est émis : ils sont libres - les instructions officielles ne cessent de le rappeler - de construire leur cours comme ils l’entendent et de fournir aux élèves tous matériaux de réflexion qu’ils jugent utiles.

C’est vrai, mais l’exercice de cette liberté est singulièrement difficile. « Les programmes sont agencés de telle sorte, explique Mme V., qu’après avoir étudié la conquête de l’Algérie en 1re, les élèves abordent, en terminale, la décolonisation. Mais le système colonial lui-même, et les résistances qu’il a suscitées dès le début, sont évacués de la lettre des programmes. Il y a un grand vide entre la mise en place du système impérialiste et sa contestation. »

Le plus contraignant, poursuit cette historienne, n’est pas tellement le contenu idéologique - « Nous sommes quand même capables de prendre de la distance ! », mais « l’obligation d’assurer un enseignement exclusivement synthétique, sans avoir donné des pistes d’analyse. C’est là que le bât blesse. On présente aux élèves une synthèse que ne prépare aucune analyse. » Autrement dit, une pseudo-synthèse. Ou un résumé, sans étude préalable de ce qui est résumé. C’est absurde, et c’est voulu : c’est à ce prix-là qu’on n’entre pas dans les détails, passe sous silence ce qui gêne, construit un discours le plus consensuel possible et propose aux élèves une lecture sans relief des événements.

« Un cours d’histoire n’est pas une cour d’appel » 

 

LA parade, pour l’enseignant qui respecte son métier et refuse de faire le jeu (truqué) du pouvoir ? Essayer de combler les lacunes, en privilégiant l’étude détaillée de deux ou trois questions du programme - du coup, il en sacrifie d’autres -, en composant pour ses élèves des fiches complémentaires, en chargeant des volontaires de constituer un dossier. « Tâche difficile, souligne Mme V. Il faut ruser avec le temps, qui nous presse, et ne pas oublier qu’en fin d’année il y a l’examen - le brevet, le bac. On doit donc faire tout le programme, et si l’on s’arrête un peu trop sur une question, on risque de passer trop vite sur une autre. C’est un vrai casse-tête. »

De temps à autre, Mme V. et ses collègues invitent un intervenant. Mais en dehors des heures de cours, et à condition que l’administration donne son accord. Celle de leur lycée est libérale. Mais il arrive qu’à l’échelon du proviseur, de l’inspecteur d’académie ou du rectorat il y ait blocage : en poste, il y a peu d’années, dans l’académie de Reims, Sandrine Lemaire se vit interdire par le recteur l’organisation d’une exposition sur « images et colonies » : le bureaucrate qui la reçut pour lui signifier cette interdiction refusa de lui transmettre la lettre du recteur - parfaitement arbitraire.

Mme V., Sandrine Lemaire, d’autres professeurs, ici et là : une minorité. La plupart ne prennent pas d’initiatives « intempestives », font leur cours sans zèle excessif et s’en tiennent à un discours qu’ils croient neutre : « Un cours d’histoire n’est pas une cour d’appel, décrète une agrégée... La torture ? Je n’y passe pas plus de dix minutes ! ajoute-t-elle, excédée. Il y a beaucoup trop de pathos autour de ça. Moi, je réagis en historienne... Ce qui n’autorise pas, bien sûr, à tenir un discours purement chirurgical, mais enfin... »

Sont-ils moins méprisants, bien des enseignants ne sont pas outillés intellectuellement pour construire un contre-discours. Formés comme tout le monde par l’école républicaine, ils manquent souvent d’éléments pour s’écarter des chemins balisés. D’une université à l’autre, les programmes varient - on peut très bien réussir aux concours sans avoir étudié en détail la guerre d’Algérie, qui, au demeurant, « tombe » très rarement à l’oral, et encore plus rarement à l’écrit - et l’on peut devenir professeur des écoles (instituteur) sans avoir appris ce qu’on devra enseigner : « Les deux tiers des candidats qui se présentent au concours d’entrée à l’IUFM n’ont pas fait d’histoire depuis le bac, explique Gilles Ragache, maître de conférences en poste dans un institut universitaire de formation des maîtres. Et au concours, l’histoire est une matière à option... »

Mais il y a pire : il n’est pas sûr que les horaires d’histoire, dans les nouveaux programmes, ne soient pas réduits. Certains craignent même que l’histoire, comme les arts plastiques ou la musique, ne soit reléguée dans les matières à option : « L’introduction à l’école élémentaire des langues vivantes et de la technologie exige des coupes claires ailleurs, annonce une responsable d’IUFM. L’histoire est directement menacée. »

Des programmes allégés (au mieux !), des maîtres encore moins bien formés, des élèves encore plus ignorants et, dans le second cycle, moins capables d’assimiler des connaissances encore plus condensées et souvent biaisées : c’est toute la mémoire d’une jeunesse qu’en fidèles héritiers de Guy Mollet les faussaires en place manipulent. « La décolonisation, la guerre d’Algérie, c’est un peu comme une étoile qui s’éloigne, conclut un enseignant, ce n’est déjà plus qu’un point dans le ciel. » Un point, si toutes choses demeurent égales, que demain on ne verra plus.

Maurice T. Maschino
Journaliste, auteur de Oubliez les philosophes, Complexe, Bruxelles, 2001. 
(1) Les manuels cités dans cet article sont ceux de troisième et de terminale, publiés en 1995 ou en 1999.
(2) Cité par Sandrine Lemaire, «  De la bonne manière d’être citoyen : colonisation/immigration dans les instructions officielles et manuels scolaires d’histoire-géographie  », Passerelles, Thionville, n° 16, printemps 1998.
(3) Lire Dominique Vidal, «  Ces “traitres” qui sauvaient l’honneur de la France  », Le Monde diplomatique, septembre 2000.
(4) Cité par Benjamin Stora, La Gangrène et l’Oubli, La Découverte, Paris, 1998.
Lire :
- bibliographie

Moscou et la formation du Nouveau Système Mondial

Par Imad Fawzi Shueibi  pour http://www.voltairenet.org


Imad Fawzi Shueibi analyse les causes et les conséquences de la récente position de la Russie au Conseil de Sécurité de l’ONU. Le soutien de Moscou à Damas n’est pas une posture héritée de la Guerre froide, mais le résultat d’une analyse en profondeur de l’évolution des rapports de force mondiaux. La crise actuelle va cristalliser une nouvelle configuration internationale, qui d’un modèle unipolaire issu de la chute de l’Union Soviétique, va évoluer progressivement vers un autre type de système qui reste à définir. Inévitablement, cette transition va plonger le monde dans une période de turbulences géopolitiques.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie)
+

JPEG - 29.3 ko
Vitaly I. Churkin, Représentant Permanent de la Fédération de Russie aux Nations Unies.
Certains, comme d’habitude, font le pari que la Russie va changer d’attitude envers le Proche-Orient et reviendra à la position qu’elle avait adoptée dans les affaires libyennes et syriennes. En fait, une analyse de fond de la position russe discrédite cette hypothèse pour les raisons suivantes :
La Russie ne peut pas revenir en arrière dans le monde d’aujourd’hui étant donné que Moscou voit dans les événements actuels, et dans sa confrontation avec l’Occident - États-Unis et Europe - l’occasion de cristalliser un nouvel ordre mondial, surpassant l’ordre (si l’on peut appler cela un « ordre ») qui a prévalu depuis l’après Guerre froide et l’effondrement de l’Union Soviétique ; un ordre caractérisé par l’uni-polarité, et qui tend vers la multi-polarité depuis la guerre de 2006 au Liban.
C’est ce que Vladimir Poutine a voulu signifier le 14 janvier 2012 lorsqu’il a annoncé que nous assistions à la formation d’un ordre mondial nouveau, différent de celui qui avait émergé après la chute de l’Union Soviétique. Cela implique que Moscou ira jusqu’au bout pour contrecarrer toute tentative de stopper ce processus, y comprit si cela implique d’aller au conflit. La déclaration du ministre russe des Affaires étrangères selon laquelle l’Occident commettrait une grave erreur s’il s’imaginait pouvoir attaquer l’Iran - suivie d’une autre déclaration de Poutine selon laquelle si l’Occident tentait une action unilatérale sur la scène internationale, Moscou ne resterait pas immobile ; et même répondrait puissamment - n’était rien d’autre qu’un ultimatum signifiant que Moscou n’entendait plus marchander comme ce fut le cas en Irak, ou rester indécis comme en Libye, et qu’aujourd’hui tout concoure à la mise en place de l’ordre mondial nouveau, dans le sillage du retrait stratégique étasunien d’Irak, et au moment où le président Barack Obama annonce une réduction des effectifs des forces US de 750 000 à 490 000 ainsi qu’une réduction du budget militaire à 450 milliards de dollars.
Ce qui précède implique l’incapacité de lancer au même moment deux opérations militaires distinctes, mais aussi annonce le démarrage de la confrontation avec la Chine en Asie du Sud-Est (et l’armement de cette région). Beijing a répliqué, le 7 janvier 2012, en déclarant que « Washington n’était plus en mesure d’empêcher le Soleil Chinois de se lever ». Washington est en train de commettre à nouveau la folie d’affronter la Chine, ayant perdu la bataille avec Moscou sur de nombreux fronts, que cela soit dans le grand jeu du gaz au Turkmenistan et en Iran ou sur les côtes orientales de la Méditerranée (avec l’annonce de sa nouvelle stratégie, Washington se retire de la région, tout en s’engageant à garantir la stabilité et la sécurité du Proche-Orient en affirmant qu’il restera vigilant).
Poutine, à propos de sa stratégie, a écrit récemment : « le monde s’apprête à rentrer dans une zone de turbulence longue et douloureuse » et c’est à prendre en considération bien au delà des simples déclarations d’intention électorales. Ainsi, il affirme clairement que la Russie ne poursuit pas l’objectif illusoire d’une domination unipolaire en plein effondrement, et qu’elle ne pourra pas garantir la stabilité mondiale, à un moment où les autres centres d’influence ne sont pas encore prêts à assumer collectivement cette charge. En d’autres termes, nous nous trouvons au seuil d’une longue période de confrontation avec le système unipolaire, qui durera tant que les autres puissances influentes n’auront pas consolidé un ordre mondial nouveau.
D’habitude, les États-Unis se retirent quand leurs perspectives de succès ne sont ni rapides, ni sûres. Ils savent parfaitement combien leur économie se détériore et combien l’influence de leur force militaire diminue, surtout après avoir perdu son prestige du fait d’un recours intempestif à la guerre. Poutine, bien qu’il réalise que le temps ne fait pas marche arrière, invite les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, du G8 et du G20 à stopper toute velléité de faire émerger des tensions sur des bases ethniques ou sociales, ou des forces destructrices qui puissent menacer la sécurité mondiale. C’est une indication claire du refus dans les instances décisionnelles des tendances religieuses et des groupes armés qui n’adhèrent pas au système des États-Nations. Ces groupes, Poutine les identifie clairement comme les alliés objectifs des États qui sont en train d’exporter la « démocratie » par des voies militaires et par la coercition. Moscou ne fera pas l’économie d’affronter ces tendances politiques et ces groupes armés. Le Premier ministre russe conclut en affirmant que la violation du droit international n’est plus justifiable, même si cela partait d’une bonne intention. Ceci signifie que les Russes n’accepteront plus aucune tentative de la part de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis de remplacer le principe de souveraineté par celui d’ingérence humanitaire.
En réalité, les USA ne peuvent pas se retirer complètement du Proche-Orient. Ils sont simplement en train de réaménager cette zone pour une « guerre par proxy ». Ceci advient à un moment où Poutine admet que les puissances émergentes ne sont pas encore prêtes à prendre leur position dans le nouveau monde non-unipolaire. Ces puissances émergentes sont la Chine, l’Inde, et en général les États de l’Organisation de Coopération de Shanghai. Ceci implique ce qui suit :
- Le monde sera désormais moins unipolaire qu’il ne l’a été pendant la période 2006-2011.
- Les conflits seront caractérisés par le fait d’être mondiaux, et ils seront accompagnés d’un discours qui ira s’intensifiant donnant l’impression que le monde s’approche du gouffre et risque d’y être engloutit.
- La règle selon laquelle « les superpuissances ne meurent pas dans leur lit », est une règle qui invite à la prudence à cause des risques de fuite en avant ; surtout quand une superpuissance se trouve hors du système principal auquel elle avait été habituée depuis la Seconde Guerre mondiale, et que ses options se trouveront donc oscillant entre faire la guerre et rehausser la tension dans les zones d’influence des autres. Tant que la guerre entre superpuissances est rendue difficile, sinon impossible, par les armements nucléaires, l’augmentation des tensions et/ou le lancement de guerres par proxy deviennent des alternatives pour les conflits afin de s’affirmer sur le plan international. Il y a aussi l’option d’une redistribution satisfaisante des zones d’influence selon un nouveau Yalta. Aujourd’hui, c’est hors de question, mais qu’en sera-t-il à l’avenir ? Rien ne peut être exclu pour toujours dans l’action politique. Il existe une règle selon laquelle il est possible de vaincre une superpuissance, mais il est préférable de ne pas le faire. Mieux vaut plutôt lui permettre de sauver la face et faire cohabiter nouvelles et anciennes superpuissances. C’est ce qui est arrivé pour la France et la Grande-Bretagne après la Seconde Guerre mondiale.
- La plus grave inquiétude concerne la lutte pour la modification du statu quo, qui dépasse en férocité ce que l’on a connu durant la Guerre froide (même si l’époque actuelle diverge par les méthodes utilisées), et ceci durera tant que que les États de l’Organisation de Coopération de Shanghai ne seront pas en mesure d’assumer leurs positions. Cela signifie que les zones des conflits (Corée-Iran-Syrie) sont vouées à connaitre des troubles sur une longue période. Dans le langage de la politique contemporaine ceci peut être vu comme la porte ouverte à l’effet domino ; à savoir une ouverture sur l’incalculable et le sans précédent, et le passage de luttes limitées à des conflits plus inconsidérés où chacun jouera le tout pour le tout.
Il est certain que les pays impliqués dans la lutte seront parties prenantes de la nouvelle partition, et que cette future partition internationale ne se fera pas nécessairement à leurs dépends, en tant qu’ils sont impliqués dans la lutte. La nouvelle partition mondiale se fera en fait au détriment des autres pays se situant en périphérie du conflit, ou qui seront les instruments du conflit. Parmi les règles des conflits internationaux, il en est une qui dit que l’engagement en lui même dicte la répartition - cela s’est vérifié jusqu’à maintenant - à condition que les-dits pays ne perdent pas leur capacité d’initiative, leur libre-arbitre et leur possibilité d’action, et qu’ils suivent le principe de fermeté, qui est la règle fondamentale dans la gestion des périodes de crise.
La réalité est que la gestion des crises sera le lot commun pour la phase qui s’annonce, et cela durera peut-être des années. Le vrai danger est que l’on se mette à régler les crises par l’intermédiaire d’autres crises, ce qui signifie que la Méditerranée Orientale et l’Asie du Sud-Est risquent de devenir des zones chroniquement agitées.
Traduction
Marie-Ange Patrizio

LES MÉMOIRES DU RACISME

Par http://ddc.arte.tv



DL : DF , ZS , MF

Encore aujourd’hui, la croyance selon laquelle l’humanité serait divisée en races, et que certaines d’entre elles seraient inférieures aux autres, est à l’origine de nombreuses tensions et discriminations.
De la traite noire à l’apartheid, en passant par les théories scientifiques du XVIIIe siècle, Le Dessous des Cartes s’interroge sur la persistance du racisme et attaque les idées reçues de cette construction culturelle et politique.


Lectures

Exterminez toutes ces brutes ! Essai
Sven Lindqvist trad. du suédois Alain Gnaedig avec une préface de Patrick de Saint-Exupéry Les Arènes
Ce livre est le récit d'un double voyage : celui d'un homme qui traverse le Sahara et qui, parallèlement, remonte le temps à travers l'histoire du concept d'extermination. Dans de petits hôtels du désert battus par les sables, son étude se concentre sur une phrase du roman de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres : « Exterminez toutes ces brutes ! » Pourquoi Kurtz, le héros du livre, conclut-il par ces mots son rapport sur la mission civilisatrice de l'homme blanc en Afrique ? Que signifiaient-ils pour Conrad et ses contemporains ? Mêlant librement l'essai, l'autobiographie, la littérature et le carnet de voyage, cheminant à travers l'histoire des sciences et des idées, Sven Lindqvist retrace les fondements idéologiques qui justifièrent l'anéantissement de peuples entiers au nom du Progrès et de la Civilisation. Un témoignage saisissant sur les origines du génocide. Sven Lindqvist est aussi l'auteur de Terra Nullius, sur la décimation, au cours du XIXe siècle, de la population aborigène d'Australie.
DVD « Nous autres - Éucation contre le racisme »
Lilian Thuram avec la participation de nombreux spécialistes Fondation Lilian Thuram/MGEN/CASDEN
La Fondation Lilian Thuram, la Mutuelle générale de l'éducation nationale (MGEN) et la Casden ont conçu un programme multimédia d’éducation contre le racisme à destination des écoles primaires. Le programme éducatif « Nous Autres » est conçu comme une séquence de recherche et de réflexion collective entre les enseignants et les élèves. Il propose aux enseignants des ressources documentaires, une démarche pédagogique et des documents pour la classe, afin de les aider à apprendre aux enfants à rejeter les préjugés, les stéréotypes et les évidences trompeuses. La lutte contre le racisme passe en effet nécessairement par une prise de conscience et donc par l’éducation. Il faut diffuser, et surtout enseigner, les connaissances scientifiques fondamentales indispensables pour structurer une pensée humaniste. Destiné aux classes de CM1 et CM2, ce programme permet de sensibiliser potentiellement 1,3 million d’enfants. Avec le concours de chercheurs prestigieux : le paléoanthropologue Yves Coppens, la généticienne Evelyne Heyer, les historiens Pascal Blanchard et Odon Vallet, le rapporteur spécial des Nations unies (2002-2008) Doudou Diène, la psychiatre Marie-Rose Moro, le sociologue Michel Wieviorka, le géopoliticien Pascal Boniface, la politologue Françoise Vergès, le psychothérapeute Patrick Estrade, la muséologue Elisabeth Caillet, le commissaire d’exposition André Magnin, l’anthropologue et didacticien Ninian van Blyenburgh… Pour toute commande ou information complémentaire : www.thuram.org/
Manifeste pour l’égalité
Lilian Thuram avec la contribution de ses invité-e-s Autrement / Collection Manifeste
Avec son Manifeste pour l’égalité, Lilian Thuram livre un témoignage sensible et percutant, pour combattre avec force les inégalités. Il démontre qu’elles sont avant tout des constructions politiques, qu’il s’agisse de discriminations envers les femmes, de racisme, d’homophobie… Dans cet ouvrage pédagogique et militant, Lilian Thuram se raconte, expose sa prise de conscience, partage son expérience et invite à changer nos imaginaires. En menant cette réflexion, il rassemble autour de lui historiens, scientifiques, philosophes, artistes... Autant de témoins, d’experts et d’acteurs qui ont pour ambition de construire une société plus juste et plus fraternelle. Il offre ainsi un entretien croisé avec Françoise Héritier sur l’inégalité homme-femme, donne la parole à Henriette Walter au sujet du métissage linguistique, à Yves Coppens sur les origines de la pluralité, convie Odon Vallet pour parler du monde des religions et Arsène Wenger à propos d’un football sans frontières. Invitant à mieux appréhender notre société actuelle et à venir, ces textes incitent chacun à mieux se connaître. Richement illustré, ce Manifeste offre une variété narrative et graphique que viennent soutenir les œuvres d’artistes reconnus (Bruce Clarke, Chéri Samba), les dessins de nombreux illustrateurs (Plantu, Gérard Dubois, Philippe de Kemmeter, Jean-François Martin, Christophe Merlin, Muzo, etc.) ainsi que les portfolios des photographes JR et Patrick Zachmann.
Mes étoiles noires - De Lucy à Barack Obama
Lilian Thuram et Bernard Fillaire Philippe Rey
« L'homme, petit ou grand, a besoin d'étoiles pour se repérer. Il a besoin de modèles pour se construire, bâtir son estime de soi, changer son imaginaire, casser les préjugés qu'il projette sur lui-même et sur les autres. Dans mon enfance, on m'a montré beaucoup d'étoiles. Je les ai admirées, j'en ai rêvé: Socrate, Baudelaire, Einstein, Marie Curie, le général de Gaulle, Mère Teresa... Mais des étoiles noires, personne ne m'en a jamais parlé. Les murs des classes étaient blancs, les pages des livres d'histoire étaient blanches. J'ignorais tout de mes propres ancêtres. Seul l'esclavage était mentionné. L'histoire des Noirs, ainsi présentée, n'était qu'une vallée d'armes et de larmes. Pouvez-vous me citer un scientifique noir? Un explorateur noir? Un philosophe noir? Un pharaon noir? Si vous ne le savez pas, quelle que soit la couleur de votre peau, ce livre est pour vous. Car la meilleure façon de lutter contre le racisme et l'intolérance, c'est d'enrichir nos connaissances et nos imaginaires. Ces portraits de femmes et d'hommes sont le fruit de mes lectures et de mes entretiens avec des spécialistes et des historiens. De Lucy à Barack Obama, en passant par Esope, Dona Béatrice, Pouchkine, Anne Zingha, Aimé Césaire, Martin Luther King et bien d'autres encore, ces étoiles m'ont permis d'éviter la victimisalion, d'être capable de croire en l'homme, et surtout d'avoir confiance en moi. » Lilian Thuram, né en Guadeloupe en 1972, a connu une carrière prestigieuse de footballeur international: champion du monde en 1998, champion d'Europe en 2000, vice-champion du monde en 2006, ainsi que de nombreux titres en club. II a détenu jusqu'au 28 octobre 2008 le record de sélections en équipe de France, record appartenant aujourd'hui à Sandrine Soubeyran, capitaine de l'équipe de France féminine. En 2008, il a créé la Fondation Lilian Thuram, éducation contre le racisme. Cet ouvrage a été rédigé en collaboration avec Bernard Fillaire.
La France noire - Trois siècles de présence des Afriques, des Caraïbes, de l'Océan indien & d'Océanie
Pascal Blanchard La Découverte
La France noire est une longue histoire, qui commence au XVIIe siècle au moment du Code noir et traverse trois siècles d'histoire de France, trois siècles de présences caribéennes, africaines, issues des États-Unis ou de l'océan Indien dans l'hexagone. Ces présences ont contribué à bâtir l'histoire politique, culturelle, militaire, artistique et économique de ce pays et de la République. Cette anthologie en raconte l'histoire (oubliée), en montre les traces et les images (nombreuses) et en souligne toutes les contradictions du temps des "sauvages" à celui de la citoyenneté. Être noir en France, quel que soit le pays, la colonie ou le département d'où l'on vient, c'est s'inscrire dans un récit peuplé de héros, de lieux de mémoire, de mythes, de combats, de rêves et d'échecs, mais c'est aussi s'inscrire aujourd'hui dans ces identités multiples qui sont partie intégrante de la France du XXIe siècle. Pascal Blanchard est historien, chercheur associé au CNRS, spécialiste du "fait colonial" et des immigrations. Il a co-dirigé les huit ouvrages du coffret Un siècle d'immigration des Suds en France et les ouvrages Ruptures postcoloniales - Les nouveaux visages de la société française (La Découverte, 2010), Corps et Couleurs (CNRS Éditions, 2008) et Human Zoos : Science and spectacle in the Age of colonial Empires (Liverpool,2008). Documentariste, il a proposé Les Noirs en couleur (Canal+, 2007) et Noirs de France (France 5, 2011).
Culture coloniale - La France conquise par son Empire (1871-1931)
Sous la direction de Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire Autrement
En un peu plus d'un demi-siècle, des débuts de la IIIe République à l'exposition de Vincennes de 1931, la France a changé sa relation au monde. Bien davantage que des aventures lointaines, les conquêtes coloniales sont l'un des ciments de la société française. La culture coloniale n'est pas un simple énoncé propagandiste, une vulgate étatique, mais bien une imprégnation populaire qui n'a, en fin de compte, plus grand-chose à voir avec la colonisation proprement dite. Très vite, pour légitimer son œuvre coloniale, la IIIe République va consciemment concevoir, organiser, exposer et relayer cette culture coloniale, curieux agrégat de savoirs scientifiques mal assis, de fascination exotique, d'orgueils nationaux et de calculs politiques éprouvés. L'œuvre coloniale s'étend au cinéma, au théâtre, à la littérature, à l'école, à la chanson, à l'armée et aux divers supports publicitaires. La propagande conjuguée à la crainte d'un déclin de la France feront si bon ménage que la quasi-totalité de la classe politique et des milieux économiques se retrouve sous la bannière de l'Empire lors de l'Exposition coloniale internationale de 1931, superproduction républicaine où le zoo devient humain. À l'issue de ce voyage dans notre mémoire coloniale, une évidence s'impose : avons-nous véritablement décolonisé, à l'heure du 80e anniversaire de la grande exposition de 1931, la société française et nos imaginaires ? Pour continuer l'histoire, Autrement a édité, des mêmes auteurs : Culture impériale 1931-1961 - Les colonies au coeur de la République, avec une préface de Didier Daeninckx et Culture post-coloniale 1961-2006 - Traces et mémoires coloniales en France avec Nicolas Bancel et une préface de Abdourahman-A Waberi. Pascal Blanchard est historien, chercheur associé au laboratoire Communication et Politique du CNRS, spécialiste de l'histoire coloniale et des immigrations des Suds en France. Sandrine Lemaire, agrégée et docteur en histoire de l'Institut universitaire européen de Florence, vice-présidente de l'Achac. Elle est spécialiste des mécanismes de la propagande coloniale au XXe siècle et de la construction des imaginaires coloniaux, et travaille sur les systèmes de propagande européens.
Œuvres / Frantz Fanon
Édition et préfaces : Achille Mbembe et Magali Bessone La Découverte
Né à la Martinique en 1925, mort à Washington en 1961, psychiatre et militant anticolonialiste, Frantz Fanon a laissé une œuvre qui, un demi-siècle plus tard, conserve une étonnante actualité et connaît un rayonnement croissant dans le monde entier. Médecin-chef à l'hôpital psychiatrique de Blida (Algérie) à partir de 1953, il est confronté aux effets de la situation de "déshumanisation systématisée" dont sont victimes les "indigènes". Cela le conduit très vite à rejoindre le combat du Front de libération nationale (FLN) qui a engagé en novembre 1954 la "guerre de libération" de l'Algérie. Deux ans plus tard, il démissionne de son poste et rejoint le FLN à Tunis, où il collabore au journal El Moudjahid, avant d'être emporté, le 6 décembre 1961, par une leucémie à l'âge de trente-six ans. Sa trajectoire fulgurante est marquée par la publication de trois livres majeurs : Peau noire, masques blancs (Seuil, 1952), L'an V de la révolution algérienne (Maspero, 1959), Les Damnés de la terre (Maspero, 1961). Et en 1964, François Maspero publie un recueil de certains de ses textes politiques, sous le titre Pour la révolution africaine. Ce sont ces quatre ouvrages que réunit ce volume, complété par une préface de l'historien Achille Mbembe et une introduction de la philosophe Magali Bessone. Achille Mbembe, Camerounais, est professeur d'histoire et de science politique à l'université de Witwatersrand à Johannesbourg (Afrique du Sud). Chercheur au Witwatersrand Institute for Social and Economics Research (IMSER), il enseigne également au département de français à Duke University (États-Unis). Il est notamment l'auteur de De la postcolonie : essai sur l'imagination politique dans l'Afrique contemporaine (Karthala, 2000) et de Sortir de la grande nuit (La Découverte, 2010). Magali Bessone, maître de conférences en philosophie politique à l'université de Rennes 1, est spécialiste des théories de la justice. Elle est notamment l'auteur de La Justice (GF-Flammarion, 2000) et A l'origine de la République américaine (Michel Houdiard, 2007) et traductrice et présentatrice de WEB Du Bois, Les Ames du peuple noir (La Découverte, 2007).
Des victimes oubliées du nazisme - Les Noirs et l'Allemagne dans la première moitié du XXe siècle
Catherine Coquery-Vidrovitch Le Cherche-Midi / Collection : Documents
Après avoir été longtemps négligée, la question du sort de la minorité noire et métisse dans l'Allemagne hitlérienne suscite depuis quelques années nombre d'interrogations – et d'approximations. En historienne Catherine Coquery-Vidrovitch a voulu remonter aux sources des persécutions dont furent victimes les Noirs sous le régime nazi. Le racisme ordinaire, enfant naturel du colonialisme allemand, entraîna au début du XXe siècle le massacre des Herero, dans le sud-ouest africain. Ensuite se mit en place un racisme scientifique, prélude à la montée du nazisme. Après la prise du pouvoir par Hitler viendront les lois racistes, la stérilisation, les massacres de prisonniers et les déportations. Un document implacable sur l'un des aspects les moins connus des crimes du IIIe Reich commenté sur : http://www.africultures.com Catherine Coquery-Vidrovitch est historienne et professeure émérite de l'université Paris Diderot. Elle a récemment publié en 2009 : Enjeux politiques de l'histoire coloniale (Agone).
Codes noirs - De l'esclavage aux abolitions
André Castaldo avec une préface de Christiane Taubira Dalloz-Sirey / Collection : A Savoir
L'esclavage est caractérisé par le droit de propriété qu'un homme peut avoir sur un autre : cette "chose" n'est plus une personne juridique. Mais a-t-il disparu ? Hélas non. Si l'esclavage pratiqué dans les anciennes possessions coloniales n'est plus, il survit toujours en quelques pays. Et il s'en faut de beaucoup que toutes les formes de dépendance qui portent atteinte à la liberté et à la dignité humaine se soient effacées. Du premier Code noir de 1685 aux dernières conventions internationales et à la loi du 21 mai 2001 s'exhale la grande misère humaine. Christiane Taubira, auteur de la loi du 21 mai 2001 reconnaissant la traite négrière et l'esclavage comme crime contre l'humanité, est députée de Guyane. André Castaldo, doyen honoraire de la Faculté de droit de l'université Paris XIII (Paris-Nord) est professeur à l'Université Paris II (Panthéon-Assas).
L'Occident et les autres - Histoire d'une suprématie
Sophie Bessis La Découverte / Collection : La Découverte/Poche
L'Occident gouverne le monde depuis si longtemps que sa suprématie lui paraît naturelle. Elle est à ce point constitutive de son identité collective qu'on peut parler d'une véritable culture, sur laquelle les Occidentaux continuent de construire leurs rapports avec l'Autre : rien ne semble ébranler durablement la conviction qu'ils ont de leur supériorité. C'est ce noyau obscur de la culture occidentale que Sophie Bessis explore dans ce livre. Après une synthèse historique des relations de l'Occident avec les "autres", depuis la Renaissance, et des contenus successifs donnés à l'universel, elle propose un état des lieux des rapports de forces actuels – notamment économiques – entre ce qu'on appelle communément le Nord et le Sud. Elle étudie les formes nouvelles d'hégémonie des puissances mondiales, les réactions qu'elles suscitent dans les Suds, et les mutations en cours, peut-être porteuses d'un changement de l'ordre du monde. Et elle propose, sur cette base, des réponses stimulantes à tous ceux qui se posent des questions sur le cours actuel et sur les sens multiples de la mondialisation. Une lecture commentée sur : http://www.peripheries.net

Agenda

16e Festival de l’imaginaire - rituels, spectacles et musiques du monde
Maisons des cultures du monde - Paris Du 9 mars au 17 juin 2012 Un événement réalisé par la Maison des cultures du monde sous la direction d’Arwad esBer
"C'est ensemble que nous pourrons défendre la diversité culturelle de l'humanité, nous enrichir en reconnaissant l'Autre, cet Autre qui est constitutif de nous-mêmes."Arwad Esber Dédiée à l’accueil des manifestations étrangères selon tous leurs modes d’expression et quel que soit leur milieu d’origine – profane ou sacré, savant ou populaire, professionnel ou non professionnel, lettré ou oral, traditionnel ou contemporain –, la Maison des cultures du monde œuvre à la promotion et à la défense du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le Festival de l'imaginaire y apporte chaque année une réponse en partageant avec le public une programmation qui explore l'imaginaire de l'humanité, levant le voile sur des arts parfois méprisés, souvent marginalisés. Ce programme exigeant essaimera sur la scène parisienne, par exemple, les marionnettes Yakshagana du Karnataka, le Hat Chéo, (théâtre populaire dansé et masqué) du Vietnam, les Qhapaq Negro péruviens, mais aussi les Rifaï, une confrérie soufie qui s'est étendue depuis Bagdad jusqu'aux Balkans, ou encore l'orchestre arabo-andalou de Fès. Le festival s'achève en juin sur une programmation dédiée au Cap-Vert. La Maison des cultures du monde a été fondée en 1982 par Chérif Khaznadar afin de répondre à la nécessité d’appliquer le principe de réciprocité dans les relations culturelles françaises avec le monde. Elle est internationalement reconnue pour son expertise en matière de prospection sur le terrain, d’ingénierie culturelle et de programmation (spectacles, concerts, rituels, performances, rencontres, expositions,etc.) notamment dans le cadre du Festival de l’imaginaire. La Maison des cultures du monde, dirigée actuellement par Arwad Esber, est également l’opérateur délégué du ministère de la Culture et de la Communication pour la conception et la réalisation de programmes d’accueil et de formation (programmes “Courants”) destinés à des responsables culturels de tous les pays du monde. www.mcm.asso.fr

Libellés

Politique (269) Electro (261) Alternative (255) social (249) Reggae (231) Abstract Hip Hop (225) World (210) corporation (189) Corruption (164) loi (153) Alternative Fusion (143) Trip Hop (137) geopolitique (134) Documentaire (133) Alternative Rock (131) actualité (130) Documentary (122) Downtempo (121) Ambient (120) film (119) Experimental (117) Funk (117) Jazz (117) V.F (113) Live (111) Etats (108) Concert (105) Electro Dub (104) Soul (104) Guerre (101) Folk (90) Music (88) Blues (87) Hip Hop (86) France (85) Internet (82) Electronic (80) Instrumental (76) Dub (74) Pollution (69) Psychedelic (66) Arté (63) crise (62) Propaganda (56) Europe (55) Nouvelles Technologies (55) Nu-Jazz (54) Reportage (54) Rock (52) Rap (51) USA (50) Rap Fusion (49) Reflexion (48) Indie (47) Abstract Electro (45) Nu-Soul (45) Etats-Unis (44) Movie (44) Punk (42) Ska (42) administration US (42) Argent (41) Santé (39) DJ (38) le dessous des cartes (38) Chine (37) DJ DemonAngel (36) drame (36) Economie (35) Renation (35) Surveillance (35) Nucléaire (34) Animation (33) World Music (33) Armement (32) IDM (32) Police (32) 2009 (31) Afrobeat (29) environnement (29) histoire (29) New Jazz (27) Acid jazz (26) TV (26) Armées (25) Petrole (25) Remix (25) V.A (25) VA (24) Afrique (23) Eau (23) Japon (23) Mix (23) Jazz World (22) Mort (22) Nucleaire (22) Thriller (22) rapport (22) Agriculture (21) Banque (21) Energie (21) Pop (21) censure (21) Conflits (20) French Touch (20) Groove (20) Lounge (20) Ragga (20) 2011 (19) Compilation (19) Electro Jazz (19) Japan (19) Revolution (19) Abstract Jazz (18) Dubstep (18) V.O (18) VOSTFR (18) Beatmaker (17) Breakbeat (17) gouvernements (17) Agro Alimentaire (16) Hard Rock (16) Libye (16) OTAN (16) Sécurité (16) ARTE Reportage (15) Drum and Bass (15) Fantastique (15) Russie (15) geographie (15) Canal+ (14) China (14) Dancehall (14) Facebook (14) Inde (14) Info (14) International (14) Medias (14) Piano (14) Post Rock (14) Armes (13) Drum and Bass (13) EP (13) Electro Rock (13) Frontières (13) Repression (13) Carte (12) Glitch (12) Web 2.0 (12) philosophie (12) Abstractelectroclash (11) Alternative Rock Blues (11) Comedie (11) Humour (11) LOBBYS (11) Livres (11) Mali (11) Pauvreté (11) Royaume-Uni (11) Army (10) Fukushima (10) Israël (10) Manipulations (10) Science Fiction (10) Software (10) US (10) fr (10) Afghanistan (9) Bresil (9) Catastrophe (9) Free (9) Games (9) Google (9) O.S.T (9) Pop Folk (9) Rumba (9) Somalie (9) Violence (9) Vocal (9) anticipation (9) commerce (9) enfant (9) secret (9) Allemagne (8) Climat (8) Country (8) Dictature (8) Droit de l'Homme (8) Electro Acoustic (8) FMI (8) Future Jazz (8) Journaliste (8) Nature (8) PC (8) Progressive Rock (8) Reflextion (8) Science (8) Zapping (8) conspiration (8) exploitation (8) multi (8) religion (8) sciences (8) travail (8) Acoustic (7) Afro Jazz (7) Arabic (7) Blues Rock (7) Bolivie (7) Canada (7) DJ Krush (7) DemonAngel (7) ENG (7) Filtrage (7) Flamenco (7) Historique (7) Minimalist (7) Mr. Moods (7) SAV (7) Spoken Word (7) Syrie (7) Tango (7) UE (7) Vietnam (7) election (7) finance (7) manifestations (7) mines (7) policier (7) 2008 (6) ACTA (6) Babylon Burning Radi0.1 Project X (6) Broken Beat (6) CIA (6) Cloud Computing (6) Debat (6) Democratie (6) Disco (6) Download (6) Grande Bretagne (6) Guitar (6) Indigènes (6) Informations (6) Irak (6) Latin Jazz (6) Madagascar (6) Pakistan (6) Pop Rock (6) Radioactif (6) RnB (6) Susheela Raman (6) Turntable (6) Veolia (6) Zenzile (6) changement climatique (6) controle (6) crimes (6) militaires (6) pirates (6) projet (6) terrorisme (6) 2012 (5) Action (5) Africa (5) Afro Cuban (5) Alternative Fusion World (5) Amon Tobin (5) Brain Damage (5) Chillout (5) Chomsky (5) Colombie (5) Colonisation (5) Court Metrage (5) DJ Racy A.J (5) Discrimination (5) Egypte (5) Electro Hip Hop (5) Ethiopiques (5) Film Noir (5) Garage (5) Gaza (5) Grèce (5) Haïti (5) Heavy Trash (5) Immigration (5) Jazz Fusion (5) Latin Music (5) Liberté (5) Lo-Fi (5) Loppsi (5) Mexique (5) Nigeria (5) ONG (5) Palestine (5) Pharmaceutique (5) RDC (5) Salsa (5) Shoegaze (5) Tunisie (5) Turquie (5) agrocarburants (5) big brother (5) cybersécurité (5) hadopi (5) informatique (5) justice (5) podcast (5) trafic (5) traité (5) 2004 (4) 8 bits (4) Accident (4) Agent (4) Algerie (4) Areva (4) Asie (4) Bahreïn (4) Bossa Nova (4) Chili (4) Clinton Fearon (4) Congo (4) Contaminés (4) DEZORDR SESSION (4) Dark Electro (4) Deep House (4) Drone (4) Electro Pop (4) Erik Truffaz (4) Ez3kiel (4) Gaz (4) Gotan Project (4) Honduras (4) Horreur (4) India (4) Iran (4) Italie (4) Moyen Orient (4) Mulatu Astatke (4) O.N.U (4) Perou (4) Platform (4) Popa Chubby (4) Short Film (4) Tchernobyl (4) Various Artists (4) Wikileaks (4) art (4) brevet (4) capitalisme (4) danger (4) esclavage (4) fichage (4) interview (4) maladie (4) menace (4) mondialisation (4) nanotechnologies (4) plastic (4) plastique (4) privatisation (4) réfugiés (4) stratégie (4) 2007 (3) AIEA (3) Apple (3) Arabie Saoudite (3) Asa (3) BBC (3) Bangkok (3) Belleruche (3) Bill Laswell (3) Blundetto (3) Bombes (3) Bonobo (3) Breakcore (3) Cyber-activisme (3) Dday One (3) Dhafer Youssef (3) Doctor L (3) Downbeat (3) Drones (3) Dub Techno (3) Démocratie (3) Elina Duni Quartet (3) Ethnic Music (3) Faim (3) Fight Club (3) Folklore (3) Free jazz (3) Game (3) Glitch Hop (3) Gnawa (3) Gorillaz (3) Groland.con (3) Hiroshima (3) Inégalités (3) Jamika (3) Jazz Fuion (3) Kazakhstan (3) Kenny Burrell (3) Le Peuple de l'herbe (3) Liban (3) Lofofora (3) Maroc (3) Microsoft (3) Moriarty (3) Natacha Atlas (3) Netizen Report (3) Nitin Sawhney (3) OMC (3) OMS (3) Occident (3) Ocean (3) One Shot Not (3) Paris (3) Presse (3) Proche-Orient (3) RFID (3) Riz (3) Rocksteady (3) Romantique (3) Ru Trip Community (3) Sahel (3) Sarkozy (3) Saul Williams (3) Security (3) Sexe (3) Simulation (3) Slam (3) Storage (3) Suhov (3) The Black Keys (3) The Cinematic Orchestra (3) Totalitaire (3) Traditional (3) Trip Pop (3) Twitter (3) Union Européene (3) Urbanisation (3) Video (3) Vivre en enfer (3) Yodelice (3) Zion Train (3) accords (3) cyberespionnage (3) dette (3) ecologie (3) ethnie (3) hack (3) multinationales (3) pesticides (3) piraterie (3) privée (3) public (3) réseau (3) sondage (3) télévision (3) 11/9 (2) 2 (2) 2010 (2) 2030 (2) Abd Al Malik (2) Affaire (2) Afrique du Sud (2) Afro Rock and Psychedelia In 1970s Nigeria (2) Ali Farka Toure (2) Alma Afrobeat Ensemble (2) American Dad (2) Amerique du Sud (2) Andreya Triana (2) Anna Calvi (2) Antennasia (2) Aoki Takamasa (2) Arabes (2) Argentine (2) Arménie (2) Arthur H (2) Articque (2) Arts The Beatdoctor (2) Atlas (2) Attentat (2) Augustus Pablo (2) Australie (2) Azerbaïdjan (2) Bajka (2) Balkans (2) Banque mondiale (2) Beats Antique (2) Bim Sherman (2) Biélorussie (2) Bosnie (2) Brass Fusion (2) Brésil (2) Buddy Guy (2) Bugge Wesseltoft (2) CRIIRAD (2) Cambodge (2) Caucase (2) Centrafrique (2) Centz (2) Charles Bradley (2) Chimique (2) Chinese Man (2) Chypre (2) Cinematic (2) Cirkus (2) Classique (2) Clip Video (2) Cloud (2) CocoRosie (2) Collapse (2) Coltan (2) Coup d’Etat (2) Cubano (2) Céu (2) Côte d'Ivoire (2) DARPA (2) DJ Baku (2) DJ Cam (2) DJ Kentaro (2) DJ Vadim (2) DVD (2) Dark Days (2) Dark Jazz (2) Dark World (2) Deadbeat (2) Dechets (2) Dionysos (2) Disco-Restrospective (2) Discography (2) Dr. Quandary (2) Drive (2) Dub Colossus (2) Dustmotes (2) Défense (2) Déjà Mort (2) EDF (2) Earthling (2) Easy Star All-Stars (2) Electric Jazz (2) Electric Wire Hustle (2) Electroacoustic (2) Emeterians (2) Equateur (2) Erykah Badu (2) Espagne (2) Essential Killing (2) Ethiopique (2) Euforquestra (2) Extension (2) FEMA (2) Fat Jon and The Ample Soul Physician (2) Feist (2) Franklyn (2) French (2) Fun-da-mental (2) Funde (2) Funk Jazz (2) G8 (2) Genocide (2) Ghost in the Shell (2) Gitan Music (2) Goldman Sachs (2) Gonjasufi (2) Goran Bregovic (2) Grinderman (2) Guatemala (2) Guitar Heroes (2) Géorgie (2) H2Oil (2) HD (2) Hadouk Trio (2) Hanni El Khatib (2) Harry Brown (2) Hauschka (2) Hermitude (2) High Tone (2) Hilde Louise Asbjornsen (2) Hollie Cook (2) Howard Nishioka (2) Human Traffic (2) Ibrahim Electric Meets Ray Anderson (2) Ilya (2) Immortel (ad vitam) (2) Islande (2) JPT Scare Band (2) Jazz Funk (2) Jedi Mind Tricks (2) Jenova 7 (2) Jesus Camp (2) Johnny Clegg (2) Jose James (2) Katchafire (2) Keller Williams (2) Kemopetrol (2) Kenya (2) Kirghizistan (2) Kosovo (2) L'Exorciste (2) La Canaille (2) La Rumeur (2) La cité des enfants perdus (2) Lady Passion (2) Laïka (2) Le Chat Du Rabbin (2) Le Parasite (2) Lee Perry and The Upsetters (2) Left Lane Cruiser (2) Lendi Vexer (2) Les Fils De L'Homme (2) Little Axe (2) Loka (2) London (2) Lorn (2) Luis Delgado (2) Lura (2) Låt den rätte komma in (2) MORSE (2) Mafia (2) Marcus Miller (2) Matt Marshak (2) Mayotte (2) Mayra Andrade (2) Melingo (2) Mercan Dede (2) Merlyn Webber (2) Metal (2) Migration (2) Miles Davis (2) Mo'Kalamity and The Wizards (2) Mounira Mitchala (2) Mr.KiD (2) Même la pluie (2) Nation (2) News Games (2) Nicknack (2) Niger (2) Nina Simone (2) Nneka (2) Nobody (2) Nu-Classic (2) O.M.S (2) OGM (2) Obama (2) Oi (2) Oki Dub Ainu Band (2) Oligarchie (2) Omar Rodriguez Lopez (2) Oneyed Jack (2) Onra (2) Oppression (2) Orelha Negra (2) Original Soundtrack (2) Origine (2) Ouganda (2) Oxmo Puccino (2) Paolo Fresu (2) Paragay (2) Parlement (2) Patriot Act (2) Pentatones (2) Petropolis (2) Pink Floyd (2) Plantes (2) Politics (2) Polka Madre (2) Portishead (2) Post Punk (2) Project Mooncircle (2) ProleteR (2) Propagande (2) Psychedelic Rock (2) Psychill (2) Punk Rock (2) Pupajim (2) Racisme (2) Rage Against The Machine (2) Ragga Dancehall (2) Ralph Towner (2) Rapcore (2) Recherche (2) Rekevin (2) Renzu (2) Retraites (2) Rod Taylor (2) Roms (2) Rythm and Blues (2) Révolte (2) Sahara (2) Saison 6 (2) Samba (2) Scientist (2) Screenatorium (2) Scrimshire (2) Sepultura (2) Serbie (2) Serengeti (2) Seun Kuti (2) Sharon Jones and The Dap Kings (2) Shiina Ringo (2) Shiyugosha (2) Sister Fa (2) Sitar (2) Sizemen (2) Ska Cubano (2) Sly Johnson (2) Smooth Jazz (2) Soom T (2) Souad Massi (2) Soukous (2) Sound Of Rum (2) Sound Wave Pressure (2) Space (2) Speedometer (2) Staff Benda Bilili (2) Stoner Rock (2) Strategy (2) Submotion Orchestra (2) SuperHeavy (2) Surf (2) Sussan Deyhim (2) Sweet Smoke (2) Swift (2) Swollen Members (2) Syncopera (2) Tambien la Lluvia (2) Taïwan (2) Terumasa Hino Quintet (2) Thailande (2) The Animatrix (2) The Black Box Revelation (2) The Budos Band (2) The Dead Weather (2) The Deadbeats (2) The Ghost Writer (2) The Heavy (2) The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble (2) The Mops (2) The New Law (2) The Q4 (2) The Roots (2) Thea van Seijen (2) Third World (2) Tony Allen (2) Total (2) Trance (2) Trigg (2) Trio Chemirani (2) U.R.S.S (2) Uht° (2) Uranium (2) Utah Jazz (2) Vargo (2) Venezuela (2) WTO (2) Wackenhut (2) Winston McAnuff (2) Wu-Tang Clan (2) Yemen (2) Zambie (2) activisme (2) bilan (2) charbon (2) debt (2) dessous des cartes (2) developpement (2) diaspora (2) diplomatie (2) drogue (2) débat (2) délation (2) démographie (2) education (2) fanatism (2) featuring (2) fonds d'investissement (2) futur (2) industrie (2) jazztronic (2) loi Internet et Création loi Hadopi (2) medecine (2) mondial (2) musical (2) news (2) piratage (2) poison (2) prison (2) président (2) ressources (2) sensure (2) telephonie (2) thermophiles (2) villes (2) war (2) -123min (1) 003 (1) 07 2010 (1) 08001 (1) 1.0 (1) 1.4 (1) 1000names (1) 17 Hippies (1) 1945 (1) 1966 (1) 1973 (1) 1980 (1) 1999 (1) 2.38.0.1288 (1) 2000 (1) 2003 (1) 2005 (1) 21 Hertz (1) 23 (1) 23andMe (1) 24 Carat Black (1) 2econd Class Citizen (1) 3 Mother Funkers (1) 30[eks] (1) 3D (1) 3dfx (1) 3gd (1) 4 Hero (1) 40 Winks (1) 5150 Rue des Ormes (1) 5nizza (1) 8-Beats (1) 8-Bits (1) 813 (1) 9/11 (1) A Calm in the Fire of Dances (1) A Mediterranean Odyssey (1) A Scanner Darkly (1) A Single Man (1) A State Of Mind (1) A TelecomTV Campaign (1) A.M. Architect (1) A.S.M (1) A.Y.B Force (1) AC/DC (1) ACDC (1) AFP (1) AL-HACA (1) ALENA (1) AM And The UV (1) AM and Shawn Lee (1) AXMusique (1) AZUR Et ASMAR (1) Abandownware (1) Abastrctelectroclash (1) Abdeljalil Kodssi (1) Abidjan (1) Abjeez (1) Abstractelectroclash 3 (1) Abus (1) Access To Arasaka (1) Acid (1) Acid Techno (1) Action Bronson (1) Action discrète (1) Adrian Younge (1) Adventure (1) Aerosmith (1) Aes Dana (1) Aesop Rock (1) Aether (1) African (1) Africom (1) Afro Celt Sound System (1) Afro Elements (1) Afro-Cuban All Stars (1) Afro-Jazz-Funk (1) AfroCubism (1) Agent 5.1 (1) Agent Orange (1) Aggrovators (1) Agora (1) Ajami (1) Akalé Wubé (1) Akatsuki no hebi?) (1) Akira (1) Akira Kosemura (1) Akmusique (1) Al'Tarba (1) Alan Evans (1) Alarme Fatale (1) Albert Kuvezin and Yat-Kha (1) Alcione (1) Alecia Chakour andThe Osrah (1) Alela Diane (1) Alerta Kamarada (1) Alexander Borovik (1) Alexandrina (1) Alexis Korner (1) Alice Russell (1) Alice in Chains (1) Aligning Minds (1) Alimentarius (1) Almentaire (1) Aloo (1) Alternative Folk (1) Alternative Fusion World Music (1) Alton Ellis (1) Alva Noto And Ryuichi Sakamoto (1) Alvik (1) Amanda Ray (1) Ame ga kuru niji ga tatsu?) (1) Amnesty (1) Amos Lee (1) Amours Chiennes (1) Amparo Sanchez (1) Amreeka (1) Amérindiens (1) Ana Moura (1) Anais Mitchell (1) Anchorsong (1) Andra Dare (1) Andrea Dawson (1) Andrea Echeverri (1) Andrea Parker (1) Andrew J. and Kaltenecker (1) Andreya Triana feat Fink and Bonobo (1) Andy Bey (1) Ania (1) Anikina Kate (1) Anitek (1) Anjali (1) Anonymous (1) Another Day In Paradise (1) Anouk (1) Anoushka Shankar (1) Ansel Collins With Sly and Robbie (1) Anthony Joseph (1) Anti Virus (1) Antipop (1) Anuradha Pal's Stree Shakti (1) Apollo Cream (1) Apostle of Hustle (1) Apple Juice Kid (1) Aqua Velvets (1) Aquasky (1) Arabic Music (1) Aramaki (1) Archie Shepp (1) Archie Shepp et Gnawa Fire Music (1) Archive (1) Ariya Astrobeat Arkestra (1) ArmeFrance (1) Arnalds (1) Arrested Development (1) Arrietty le petit monde des chapardeurs (1) Arrogant (1) Art Blakey (1) Art Blakey and the Jazz Messengers (1) Artic Monkeys (1) Arts (1) As If (1) Asaf Avidan (1) Ashanti Brothers Band (1) Ashkhabad (1) Ashley (1) Asian Dub Foundation (1) Asile (1) Asobi Seksu (1) Assassin (1) Aston Barrett (1) Aswad (1) Atari Blitzkrieg (1) Atmosphere (1) Atmospheric (1) Au Loin (1) Audio (1) Audioclockers (1) Australia (1) Authist and Dub One (1) Author (1) Autodialogue à propos de New Babylon (1) Avalon Blues - A Tribute To The Music Of Mississippi John Hurt (1) Avant Garde (1) Avida (1) Awards (1) Aynur (1) Ayo (1) Azam Ali (1) Aziza Mustafa Zadeh (1) Azymuth (1) B.R.I.C (1) BASM Conférence de Dublin Le texte du futur Traité adopté (1) BCE (1) BOSS THE MC (1) Baba Zula (1) Babe Ruth (1) Babel (FR) (1) Babyhead (1) Babylon Burning Radi0.1 Project X-002 (1) Babylon Burning Radi0.1 Project X-005 (1) Babylon Circus (1) Babylon District (1) Background Radiation (1) Badbadnotgood (1) Badi Assad (1) Bahamas (1) Bajinda Behind The Enemy Lines (1) Balkan Beat Box (1) Banda Bassotti (1) Banda Olifante (1) Bangladesh (1) Banlieue Rouge (1) Bantu (1) Bark (1) Barlow (1) Baron Black (1) Barrington Levy (1) Barry Adamson (1) Batlik (1) Batman Begins (1) Batman Year One (1) Battle For Haditha (1) Bayer (1) Beast (1) Beautiful Killing Machine (1) Bebo Best and Super Lounge Orchestra (1) Bebop (1) Becaye Aw (1) Bei Bei (1) Bei Bei and Shawn Lee (1) Belgique (1) Ben Frost (1) Ben Sharpa (1) Beneva Vs. Clark Nova (1) Benjamin Zephaniah (1) Bennie Green (1) Benny Golson (1) Bentzon Brotherhood (1) Berlin 1885 la ruée sur l'Afrique (1) Berlusconi (1) Bernadette Seacrest (1) Berry Weight (1) Bettye Lavette (1) Bhoutan (1) Bi Kidude (1) Bibi Tanga And The Selenites (1) Bic (1) Big Boss Man (1) Big Fox (1) Big Sam's Funky Nation (1) Bike for Three (1) Bilderberg 2008 (1) Bill Frisell And Vinicius Cantuaria (1) Bill Gates Rockefeller Svalbard (1) Bill Plympton (1) Billie Holiday (1) Billy Boyo (1) Bin-Jip (1) Bio Carburants (1) Bioethique (1) Biopic (1) Biotope (1) Birds (1) Biri Biri (1) Bitches (1) Bitstream Dream (1) Bjork (1) Björk (1) Blacanblus (1) Black Chow (1) Black Dub (1) Black Grass (1) Black Hat (1) Black Heart Procession (1) Black Joe Lewis (1) Black Menu (1) Black Roots (1) Black Sifichi (1) Black and White Blues 2 (1) Blackwater (1) Blade Runner (1) Blaya Dub Playa (1) Blazo (1) Blockboy (1) Blossom (1) Blu and Exile (1) Blue King Brown (1) Blue Note (1) Blue Soul Caravan (1) Bluetech (1) Bob Corritore (1) Bob Marley (1) Bobby Vince Paunetto (1) Bogatzke (1) Bomb (1) Bomba Estereo (1) Bombay Dub Orchestra (1) Bonnie (1) Boogie El Aceitoso (1) Booker T. Jones (1) Boom Bip (1) Boom Devil (1) Bossa Nostra (1) Bossasonic (1) Botnet (1) Boy Is Fiction (1) Boyd Lee Dunlop (1) Brassroots (1) Breaks (1) Breaks Co-Op (1) Brenda Boykin (1) Brijbushan Kabra (1) Briskey (1) Brzowski (1) Buck 65 (1) Buckshot (1) BudaMunk (1) Buddy Miles (1) Buena Vista Social Club Presents (1) Buff Roshi (1) Bulimic Orgy (1) Bullhead (1) Bullion (1) Bumcello (1) Bun (1) Burhan Ocal and The Trakya All Stars (1) Burkina Electric (1) Burkina Faso (1) Burning Spear (1) Burnt Friedman (1) Burnt Friedman and Jaki Liebezeit (1) Burnt Friedman and The Nu Dub Players (1) Buscemi (1) Bustle and Out (1) C'est arrivé près de chez Vous (1) CCleaner (1) CEA (1) CETA (1) CFR (1) CNT (1) COMMENT) SUPREMATIE DE L'INFORMATION (1) CONSPIRATION - LE BRESIL DE LULA (1) CONTROLE TOTAL (1) CPI (1) CRO-MAGNON (1) CRU (1) CUG (1) CW Stoneking (1) Cabiria (1) Cachemire (1) Cacique'97 (1) Caits Meissner (1) Cake (1) Calle 54 (1) Calypso (1) Calypso Rose (1) Camera City (1) Camille Bazbaz (1) Cancer (1) Candy Dulfer (1) Cane And Able (1) Cap-Vert (1) Capitaine Crochet (1) Capsula (1) Carla Morrison (1) Carles Benavent and Josemi Carmona (1) Carlos Dingo (1) Carmen Consoli (1) Carolina Chocolate Drops (1) Cas Haley (1) Cashback (1) Cassandra Wilson (1) Catherine Russell (1) Celso Salim (1) Cesaria Evora (1) Chali 2na (1) Champeta criolla and afro roots in colombia (1) Chandeen (1) Charlie Winston (1) Chico And Rita (1) Chico Freeman (1) Chicuelo (1) Chikita Violenta (1) Child miners (1) Chk Chk Chk (1) Choc Quib Town (1) Choc Stars (1) Chrisette Michele (1) Christian Scott (1) Chrome (1) Chromeo (1) Chucho Valdes (1) Cidade de Deus (1) Cimarons (1) Cimarrón Joropo (1) Cisjordanie (1) Citoyenneté (1) City (1) City Boys Band (1) Claire (1) Clarence Reid (1) Clearstream (1) Clelia Vega (1) Clichés de Soirée (1) Clinton Fearon and Boogie Brown Band (1) Club Des Belugas (1) Club de Paris (1) Clutchy Hopkins (1) Cnil (1) Cochemea Gastelum (1) Coco and the Bean (1) Cocoon (1) Codex (1) Cold Wave (1) Coldcut (1) Coldreavers (1) Collapse Under The Empire (1) Collection (1) Colombia (1) Combat Wombat (1) Combattre les mines et les BASM (1) Command and Conquer: Generals Zero Hour (1) Commission (1) Commix (1) Common (1) Complète (1) Concha Buika (1) Consortium (1) Contemporary (1) Contrôle maximum sur tout le spectre électromagnétique (1) Coova and Bud Melvin (1) Coração Brasileiro (1) Corey Harris (1) Corruption des syndicats l’enquête qui dérange (1) Cors Bros Prod (1) Corée (1) Costa Rica (1) Costo Rico (1) Count Five (1) Course (1) Cousin Joe (1) Cowboy Junkies (1) Cream (1) Crimson House Blues (1) Criolo (1) Crise à la Banque mondiale et au FMI (1) Cronicas (1) Crooklyn Dub Outernational - Certified Dope 4 Babylon's Burning (1) Cuba (1) Cuban jazz (1) Culture (1) Cumbia (1) Curtis Mayfield (1) Cuthead (1) Cyesm (1) Cypress Hill (1) Côte d’Ivoire (1) C’est quoi une bonne nouvelle (1) D.O. Misiani and Shirati Jazz (1) DJ Baku Hybrid Dharma Band (1) DJ Food (1) DJ Muggs Vs. Ill Bill (1) DJ Oil (1) DJ Phixion (1) DJ Q (1) DJ Shadow (1) DJ Shadow - The Less You Know (1) DNA (1) DRC Music (1) DSTR / deStar (1) Da Cruz (1) Da Grassroots (1) Da Lata (1) Dadaab (1) Dadawah (1) Dadub (1) Daipivo (1) Dakhla Festival (1) Dakta (1) Dale Cooper Quartet and The Dictaphones (1) Damian Marley (1) Damon Albarn (1) Danay Suarez (1) Dancefloor Burning (1) Dancehal (1) Danger Mouse (1) Dani Ites (1) Danny Balint (1) Dare mo shiranai (1) Dark Folk (1) Dark Wave (1) Darker Than Blue :Soul from Jamdown (1) Dasha and Vörse (1) Daughter Darling (1) Dave (1) Dave Barker meets the Upsetters (1) Dave Mason (1) Dave and Ansel Collins (1) David Grissom (1) David Hillyard and the Rocksteady 7 (1) David Solid Gould vs. Bill Laswell (1) Davie Allan (1) Davos (1) Day of the Woman (1) De l'autre côté (1) De l’explosion urbaine au bidonville global (1) Dead Can Dance (1) Dead Combo (1) Death Metal (1) Debauche (1) Debelle (1) Deborah Coleman (1) Deckard (1) Deep Island (1) Defense (1) Degiheugi (1) Del Jones (1) Dennis Alcapone (1) Dennis Coffey (1) Derrick Hart (1) Derrick Morgan (1) Deru (1) Desechos (1) Desert Rebel (1) Desolate (1) Dessa (1) Detektivbyrån (1) Dextro (1) Dezarie (1) Di Melo (1) Diana Krall (1) Diesler (1) Digital Alkemist (1) Dilemma (1) Dillinger (1) Dinner at the Thompson's (1) Dionne Bromfield (1) Diplo and Tony Tripledouble (1) Dire Straits (1) Direct Download (1) Dirtmusic (1) Dirty Projectors (1) Dirty Three (1) Disrupt (1) Dizzie Gillespie (1) Dj Krush feat Rino (1) Dj Zedvantz (1) Dobacaracol (1) Docta (1) Doctor Flake (1) Doctor Noodle (1) Documentaire : No es un Joc ( Ce n'est pas un Jeu ) (1) Dog Pound (1) Doha (1) Dol-lop (1) Don't Look Back (1) Donald + Lulu With The Wailers (1) Doris Duke (1) Dorleac (1) Dot Allison (1) Dr. John (1) Dr. John and The Lower 911 (1) Dreas (1) Drum n' Bass (1) Drydeck (1) Dtracks (1) Dub Addict Sound System (1) Dub Ainu Deluxe (1) Dub Echoes (1) Dub Incorporation (1) Dub One (1) Dub Orchestra (1) Dub Pistols (1) Dub Stories (1) Dub Terror (1) Dub World (1) Dubaï (1) Dubkasm (1) Dublicator (1) Duoud (1) Duquende (1) Dynamic Syncopation (1) Déchets (1) E. Shawn Qaissaunee (1) EFSA (1) ELENA (1) EN-KI (1) Earl Hooker (1) Earth and Stone (1) Easy Listening (1) Easy Stars All Stars (1) Ebo Taylor (1) Echobox (1) Echoton (1) Ecole (1) Ecoterrorisme (1) Ecuador - The Rumble in the Jungle (1) Edamame (1) Eddie Harris (1) Edison (1) Eglise (1) Egypt 80 (1) Ejigayehu Gigi Shibabaw (1) Ekova (1) El Combolinga (1) El Creepo (1) El Gran Silencio (1) El Michels Affair (1) El Puchero Del Hortelano (1) El Son No Ha Muerto (1) El Tumbao de Juana (1) Electro Abstract (1) Electro Ambient (1) Electro Funk (1) Electro Swing (1) Electronic Jazz (1) Electronica (1) Elekidz (1) Elenika (1) Elephant Man (1) Ella Fitzgerald (1) Elsiane (1) Emancipator (1) Embargo (1) Emilie (1) Emilie Lund (1) Emilie Simon (1) Emily Wells (1) Emirats (1) End (1) Engine (1) Enquête en forêt tropicale (1) Ensemble Montreal Tango (1) Enter The Void (1) Entre Les Murs (1) Entretien avec un vampire (1) Epouvante (1) Eric Lau (1) Eric Sardinas (1) Erik Jackson (1) Erik Truffaz New York Chamonix Project (1) Erkan Ogur and Djivan Gasparyan (1) Erotique (1) Erreurs statistiques de la Banque mondiale en Chine : 200 millions de pauvres en plus (1) Escaso Aporte (1) Eskorzo (1) Esne Beltza (1) Espace (1) Esthero (1) Ethio-Jazz (1) Ethno (1) Eurosatory (1) Exposé sur le nouveau mode actuel de répression politique en France (1) Ezra (1) F.M.I Finances Mondiale Immorale (1) FAO (1) FARC (1) FREDO FAYA (1) Fabulous Trobadors (1) Face Candy (1) Factor (1) Faiz Ali Faiz (1) Family Guy (1) Fan Shi Qi 范世琪 Meng Jing 梦境 (1) Fanny Beriaux (1) Fantastic Mr. Fox (1) Fast Food Nation (1) Fat Freddy's Drop (1) Fat Jon The Ample Soul Physician (1) Fatien (1) Fatoumata Diawara (1) Felon (1) Femi Kuti (1) Festen (1) Fetsum (1) Fighting (1) Fil Rouge (1) Final Fantasy (1) Fineprint (1) Fink (1) Firefox (1) Fishtank Ensemble (1) Five Alarm Funk (1) Five Phases Of The Noom (1) Flashback (1) Fleet Foxes (1) Florence Joelle's Kiss of Fire (1) Flowering Inferno (1) Fluxion (1) Fly Russia (1) FlyKKiller (1) Flyers (1) Foday Musa Suso (1) Folksafari (1) Foret (1) Forum social mondial FSM Belém (1) Frameworkmx (1) Franc Maçon (1) France-Afrique (1) Francisco Aguabella (1) Franco and l'OK Jazz (1) Francois Peglau (1) Fred Locks (1) Fred Mcdowell (1) Fred Yaddaden (1) Freddie Cruger (1) Freddie McKay (1) Free The Robots (1) Free concert in Paris (1) Frenic (1) Friends (1) FrnzFrnz (1) Fude no umi?) (1) Fugis (1) Fujitsu (1) Full (1) Full dub (1) Fumitake Tamura (1) Fun Da Mental (1) Funkessencia (1) Funki Porcini (1) Fusion (1) Fuzz and Mac (1) Féfé (1) Fügu (1) G20 (1) Gabon (1) Gabrielle (1) Gahan (1) Galactic (1) Ganpuku ganka?) (1) Garnet Mimms (1) Gary Moore (1) Gasland (1) Gasoline (1) Gazoduc (1) Gazprom (1) General Elektriks (1) George Allison (1) George Hirota (1) Georges Brassens (1) Georgia Anne Muldrow (1) Geral Gradwohl Trio (1) Germany (1) Geskia (1) Gestion (1) Getachew Mekuria (1) Getatchew Mekuria (1) Getatchew Mekuria and The Ex (1) Ghalia Benali and Timnaa (1) Ghana (1) Ghost In The Shell Solid State Society (1) Ghostface And Raekwon (1) Ghostpoet (1) Gigi (1) Gil Scott Heron (1) Gilles Peterson (1) Ginkgo Biloba (1) Girls In America (1) Gizelle Smith and the Mighty Mocambo (1) Glary Utilities (1) Glen Brown (1) Glen Porter (1) Glith Hop (1) Gnats (1) Gnola Blues Band (1) Goldfrapp (1) Golfe Du Mexique (1) Gomorra (1) Gone (1) Gonja (1) Google Cisco HP Ericsson et Verizon (1) Gospel (1) Gothic Rock (1) Gotye (1) Grace Jones (1) Grace Potter and the Nocturnals (1) Graciela Maria (1) Grails (1) Graphic (1) Greenhouse (Blueprint And Illogic ) (1) Greenpeace (1) Gregory Isaacs (1) Groovedown (1) Groundation (1) Groundhogs (1) Grunge (1) Guachupe (1) Guano Padano (1) Guante and Big Cats (1) Guantánamo (1) Guaraní (1) Guerre d’Algérie 1954-1962 (1) Guerrilleroz (1) Guests (1) Guinée (1) Guitar Hero (1) Guitoud (1) Génocide (1) Génome (1) Général Dub (1) Géographies des alimentations (1) Géoingénierie (1) H1N1 (1) HAARP (1) HIGhMas (1) HP (1) HaBanot Nechama (1) Hacienda (1) Hackers ni dieu ni maître (1) Hair High (1) Hamza El Din (1) Handsome Boy Modeling School (1) Hard Bop (1) Hard Candy (1) Hariprasad Chaurasia (1) Harlem Underground Band (1) Harry Belafonte (1) Haru to usobuku?) (1) Haruka Nakamura (1) Haytham Safia (1) Hazard (1) Hazmat Modine (1) HeRajiKa Tracks (1) Healer Selecta (1) Heather Moran (1) Heavy Metal (1) Hedgehog (1) Heights of Abraham (1) Helmet (1) Henry's Funeral Shoe (1) Her Yes Men (1) Hidden Orchestra (1) High Places (1) High Tone meets Brain Damage (1) Highlife (1) Hijas de Zion (1) Hint (1) Hiromi (1) Hitoyo bashi?) (1) Hokidoki and Brakkbacda (1) Hola A Todo El Mundo (1) Holdcut (1) Hollande (1) Holly Golightly and The Brokeoffs (1) Hologram Dagger (1) Home Dulce Hogar (1) Homelife (1) Homeworld 2 (1) Horace Andy (1) Horace Silver (1) Horiso (1) Hosting (1) Hot Shots (1) Hotel Of The Laughing Tree (1) Hotel Sahara (1) House (1) How to Destroy Angels (1) Hugh Mundell (1) Hugo Kant (1) Hugo Race (1) Human Spirit (1) HumanIDub (1) Hus (1) Husky Rescue (1) Huun Huur Tu and Carmen Rizzo (1) Hyperwords (1) I Am The Media (1) I Love Democracy (1) I Monster (1) I.D.M (1) I.K. Dairo (M.B.E) (1) IBM (1) INTERNET (QUI (1) IPRED (1) IamOMNI (1) Ian Brown (1) Ibuki Yushi (1) Ichiro (1) Iggy Pop (1) Igor Boxx (1) Igor Markevitch (1) Ijahman Levi (1) Illogic (1) Imiter (1) Imperial Tiger Orchestra (1) In the Loop (1) In the mood for love (1) Incognito (1) Indian (1) Indian Music (1) Indiens (1) Indigenous Resistance (1) Indigo Jam Unit (1) Indus (1) Industrial Breakbeat (1) Industry (1) Inga Liljeström (1) Ingrid Chavez (1) Innocence (1) Input and Broken (1) Insertion (1) Instrumental Jazz Hip Hop (1) Instrumental Rock (1) Interactivo (1) Interface (1) Introducing Townes Van Zandt Via the Great Unknown (1) Irakare (1) Irish Music (1) Irlande (1) Iro Haarla Quintet (1) Ishi (1) Isiah Mentor (1) Island (1) Israel Vibration (1) Issa Bagayogo (1) Istanbul Blues Kumpanyasi (1) Italia (1) J-Boogies Dubtronic Science (1) J.O (1) J.Period (1) JPOP (1) Jackie Mittoo (1) Jacob Miller (1) Jacuzzi Project (1) Jade (1) Jah Wobble and the Nippon Dub Ensemble (1) Jahtarian Dubbers (1) Jamaaladeen Tacuma and The Roots (1) Jamaica to Toronto (1) James Blake (1) James Brown (1) James Carr (1) James Leg (1) James Vincent McMorrow (1) Janelle Monae (1) January 25ers (1) JaredH (1) Jarring Effects (1) Java (1) Jazz Funk Soul (1) Jean Grae (1) Jean Ziegler (1) Jerry Jones (1) Jesca Hoop (1) Jesse Futerman (1) Jesse Sykes and The Sweet Hereafter's (1) Jhelisa (1) Jiko-Nafissatu Njaay (1) Jimi Hendrix (1) Jimmy Cliff (1) Jimmy Smith Trio (1) Jneiro Jarel (1) Joan As Police Woman (1) Joanne Shaw Taylor (1) Joe Pass (1) Joe Satriani (1) Joe Strummer (1) Joe White (1) John Coltrane with The Red Garland Trio (1) John Doherty (1) John Frusciante (1) John Legend and The Roots (1) John Mayer (1) John Zorn (1) Johnny Clarke (1) Johnny Osbourne (1) Joke (1) Joker's Daughter (1) Jolea (1) Josh White (1) José James (1) Ju-Ar (1) Juan Carlos Cacérès (1) Julee Cruise (1) Julian Marley and The Uprising (1) Jul|lo (1) Junior Kelly (1) Junior Parker (1) Junior Reid (1) Junior Soul (1) Juniper (1) Jupiter's Dance (1) Justice System (1) Juçara Marçal e Thiago França (1) Jóhann Jóhannsson (1) K Os (1) K'Naan (1) K-S.H.E (1) KRS-One (1) KTU (1) KYSEA (1) Kabanjak (1) Kaboom (1) Kafele (1) Kagarino kō?) (1) Kago no naka?) (1) Kaiti Kink Ensemble (1) Kaleta and Zozo Afrobeat (1) Kalpataru Tree (1) Kaly Live Dub (1) Kalya Scintilla (1) Kammerflimmer Kollektief (1) Kampec Dolores (1) Kang Eun Il (1) Kanka (1) Karachi (1) Karimouche (1) Karkwa (1) Karmuazine (1) Kartick And Gotam (1) Karukaya Makoto (1) Kazutoki Umezu (1) Kelin (1) Ken Boothe (1) Kentaro (1) KesakoO (1) Khaled Aljaramani (1) Khoe-Wa (1) Kid Called Computer (1) Kid Loco (1) Kiko Dinucci (1) Kimono (1) King Django Quintet (1) King Khan (1) King Medallion vs. Arch Angel (1) King Tubby (1) King Tubby And The Aggrovators (1) Kings of Leon (1) Kinny (1) Kitty Hoff and Forêt-Noire (1) Kno (1) Ko-No-Michi (1) Kodo (1) Kokoda le 39ème bataillon (1) Kokolo (1) Komla Mc (1) Koon Denpa (1) Koop (1) Kortatu (1) Kotoja (1) Kouyaté-Neerman (1) Kozak94 (1) Kristuit Salu vs. Morris Nightingale (1) Kronos Quartet (1) Kuba (1) Kusa o fumu oto?) (1) Kyp Malone (1) L and CHEESE with MR. MOODS (1) L'Armée des douze singes (1) L'Homme sans âge (1) L'Imaginarium du Docteur Parnassus (1) L'Oniraunote (1) L'Or bleu (1) L'esprit des plantes (1) L'instinct de la musique (1) L.U.C FEAT. URSZULA DUDZIAK (1) LR-60 (1) La Bête Humaine (1) La Caravane Electro (1) La Caravane Passe (1) La Caution (1) La Cherga (1) La Cité de Dieu (1) La Commission européenne lance un programme de propagande radio (1) La Démocratie en France 2008 (1) La Fin du Pétrole (1) La Kinky Beat (1) La Légende de Beowulf (1) La Main Gauche (1) La Merditude Des Choses (1) La Paz (1) La Phaze (1) La Rue Ketanou (1) La Stratégie du choc (1) La Tordue (1) La Trahison des médias le dessous des cartes (1) La domination masculine (1) La fin de la propriété de soi (1) La grande route des requins marteaux (1) La guerre de l'information utilise des opérations psychologiques agressives (1) La guerre invisible (1) La guerre pétrolière oubliée du Soudan (1) La menace iranienne (1) La quatrième révolution (1) La sagesse des crocodiles (1) La vie des autres (1) Laab (1) Laetitia Sheriff (1) Laila Angell (1) Laino (1) Lakmi et Boomy (1) Land Of Kush's Egyptian Light Orchestra (1) Laos (1) Laura Vane And The Vipertones (1) Laurel Aitken (1) Lauryn Hill (1) Le Peuple Des Océans (1) Le Peuple de l’Herbe (1) Le Secret des Sept Soeurs (1) Le Syndrome du Titanic (1) Le Tableau (1) Le Tombeau des lucioles (1) Le Tone (1) Le club des incorruptibles (1) Le grand Monopoly du gaz (1) Le grand marché des cobayes humains (1) Le monde fabuleux des éponges (1) Le mystère du manuscrit de Voynich (1) Le nuage (1) Le temps des mensonges (1) Le vin et la science (1) Led Zeppelin (1) Lee Fields (1) Lee Fields and The Expressions (1) Lee Perry (1) Lee Scratch Perry (1) Leena Shamamian (1) Lena (1) Lengualerta (1) Lennie Hibbert (1) Lenny Harold (1) Leonard Cohen (1) Les Armées Privées dans la Cible (1) Les Chemins de la liberté (1) Les Créatures De L'esprit (1) Les Guignols de l Info (1) Les Hurlements d'Léo (1) Les Kamale (1) Les Marches du Pouvoir (1) Les Occidentaux dénient que la Géorgie a procédé à un génocide (1) Les Sept Jours du Talion (1) Les Skalopes (1) Les enfants des rues de Mumbai (1) Les insurgés de la terre (1) Les origines du langage (1) Leslie West (1) Lettres d'Iwo Jima (1) Lettuce (1) Leviev (1) Lin Hai (1) Linton Kwesi Johnson (1) Linval Thompson (1) Lion Turf (1) Lion Zion (1) Lip (1) Liquid Spirits (1) Lisa Ono (1) Lisbeth Scott (1) Little Barrie (1) Little Dragon (1) Littérature (1) Liz Green (1) Lizz Fields (1) Lloyd Miller (1) Lloyd Miller and The Heliocentrics (1) Lo'Jo (1) Logorama (1) Londres (1) Lonnie Mack (1) Loolacoma (1) Los Amigos Invisibles (1) Los Cojolites (1) Los Guanabana (1) Los Ministers del Ronsteady (1) Los Miticos Del Ritmo (1) Los Skarnales (1) Los Tres Puntos (1) Los Umbanda (1) Lost In Translation (1) Lotus (1) Love Day Quartet (1) Low (1) Low Fidelity Jet Set Orchestra (1) Low In The Sky (1) Lowb (1) Lucas Santtana (1) Lucky Elephant (1) Ludwik Ludwikzon Orkestra (1) Lulu Rouge (1) Lunatic Calm (1) Lund Quartet (1) Luísa Maita (1) Lydia Lunch (1) Lydia Lunch and Big Sexy Noise (1) Lymbyc Systym (1) Lyrics Born (1) Lyricson (1) MACACO (1) MC Esoteric (1) MDC (1) MGT (1) MSF (1) Mabataki (1) Mabuta no hikari?) (1) Maceo Parker (1) Machine Head (1) Macy Gray (1) Mad Doctor X (1) Made In Groland (1) Mademoiselle K (1) Mafia Trece (1) Maga Bo (1) Maghreb (1) Magic Sam (1) Magic Slim (1) Magical Power Mako (1) Mahsa and Marjan Vahdat (1) Makura kōji?) (1) Mala Rodriguez (1) Malaisie (1) Malediction (1) Malia (1) Malika Madremana (1) Mammuth (1) Manille (1) Manu Katché (1) Manuel El Guajiro Mirabal (1) Manutension (1) Marcia Ball (1) Marcia Griffiths (1) Marconi Union (1) Marge (1) Margeaux Lampley (1) Margie Evans (1) Maria De Barros (1) Marie-Louise Munck (1) Mark Knopfler (1) Mark de Clive-Lowe (1) Markey Funk (1) Markus Kienzl (1) Maroquinerie (1) Marsmobil (1) Martin Campbell (1) Martin L. Gore (1) Martina Topley-Bird (1) Marujita (1) Marwan Abado (1) Mary Anne Hobbs (1) Mass Of The Fermenting Dregs (1) MassMirror (1) Massive Attack (1) Math Jazz (1) Matryoshka (1) Matt Elliott (1) Matthew Shipp (1) Mauresca Fracas Dub (1) Mauritanie (1) Mavis (1) Max Tannone (1) Maya Solovéy (1) Mañana Me Chanto (1) Mdungu (1) Medcament (1) Medi (1) Megakey (1) Megaupload (1) Meitz (1) Melifaroh (1) Melina Kana (1) Melina Kana and Ashkhabad (1) Melissa Laveaux (1) Memories of Murder (1) Mentz (1) Merlune (1) Meschiya Lake and the Little Big Horns (1) Meta (1) Metastaz (1) Method Man (1) Method Of Defiance (1) Metric (1) Mezei-Bakos-Mezei (1) Micatone (1) Michael Carvin (1) Michael Jackson (1) Michael Kiwanuka (1) Michael Prophet (1) Michel Camilo (1) Michel Muller (1) Michigan and Smiley (1) Michiko to Hatchin - 01 vostfr - Adieu paradis insensible (1) Michiko to Hatchin - 02 vostfr - Délicieuse hors la loi (1) Michiko to Hatchin - 03 vostfr - Comme une bille de flipper désespérée (1) Michiko to Hatchin - 04 vostfr - Le chat errant de la Voie Lactée (1) Michiko to Hatchin - 05 vostfr - La nostalgie des imbéciles (partie 1) (1) Michiko to Hatchin - 06 vostfr - La nostalgie des imbéciles (partie 2) (1) Michiko to Hatchin - 07 vostfr - La monotonie de la pluie (1) Michiko to Hatchin - 08 vostfr - Le jeu fatal des musiques noires (1) Michiko to Hatchin - 09 vostfr - La fille passionnée du Chocolate (1) Michiko to Hatchin - 10 vostfr - Le carnaval des hyènes (1) Michiko to Hatchin - 11 vostfr - Point de départ de la tempête (1) Michiko to Hatchin - 12 vostfr - Purgatoire télépathique à 108° "108°C of Telepathic Purgatory" (Telepatia a 108°C no Purgatório) "Jigoku 108°C no ter (1) Michiko to Hatchin - 13 vostfr - Le poisson rouge du marais "Goldfish Bog" (Peixe Dourado do Brejo) "Doronuma no gōrudofisshu" (泥沼のゴールドフィッシュ) (1) Michiko to Hatchin - 14 vostfr - L’audace du coureur explosif "Reckless and Explosive Runner" (Ousadia do Corredor Explosivo) "Meichirazu no bōhatsu (1) Michiko to Hatchin - 15 vostfr - Graffiti dessiné en vain "Aimless Graffiti" (Grafite Desenhada em Vão) "Itazura ni gurafuti" (いたずらにグラフティ) (1) Michiko to Hatchin - 16 vostfr - Une étude en rouge infidèle "Crimson Faithless Etude" (A Vermelha Descrendice) "Makka na fujitsu no echūdo" (まっ赤な不実の (1) Michiko to Hatchin - 17 vostfr - Festin sanglant. L’opéra crève-cœur "Bloodfest The Heart-Pounding Opera" (Tonelada de Sangue A Ópera que Mexe no Co (1) Michiko to Hatchin - 18 vostfr - Samba hors de contrôle "Fool's Ballistic Samba" (O Tolo que Avança como uma Bomba Sambista) "Akantare no dandō sanba" (1) Michiko to Hatchin - 19 vostfr - L’agaçant papillon noir "Irritating Dark Butterfly" (Irritante Borboleta que Interrompe a Luz) "Hagayui shakō no bat (1) Michiko to Hatchin - 21 vostfr - Dernière valse hors-saison "Off-Season Last Waltz" (A Última Valsa que Florece Enlouquecida) "Kurui saki rasutowarut (1) Michiko to Hatchin - 22 vostfr - Va de l’avant "Run with It" (Corra Simplesmente como se Deve Correr) "Ari no mama de hashire" (ありのままで走れ) (1) Mickey Green (1) Middle Class Rut (1) Midnight Club 2 (1) Midnite Fith Son (1) Midori (1) Midori no za?) (1) Mig (1) Miguel Poveda (1) Mikkim (1) Mikromusic (1) Mikuś (1) Mil (1) Mile (1) Miles Davis and Bill Laswell (1) Minimalism (1) Minorité nationale (1) Mirel Wagner (1) Miroslav Tadic (1) Miss Muffin (1) Misty (1) Mladie (1) Mo Kalamity (1) Mobster (1) Moby (1) Moca (1) Mocha Lab (1) Mod-folk (1) Modules (1) Mogadiscio (1) Mohamed Kouyou (1) Mokhov (1) Molecule (1) Molodoï (1) Momo (1) Monde (1) Money (1) Mongolie (1) Monokle and Galun (1) Mononome (1) Monophonics (1) Monsanto (1) Monsieur Dubois (1) Monta At Odds (1) Moon (1) Moonraker (1) Moraito Chico (1) Morcheeba (1) More Relation (1) Moremoney (1) Morning Dew (1) Morriarchi (1) Mortal Kombat 4 (1) Morwell Unlimited Meet King Tubby (1) Mory Kante (1) Mos Dub (1) Mosanto (1) Mose Allison (1) Moshi Moshi Nu Sounds From Japan (1) Moteur (1) Mother (1) Moto (1) Moto Racer 2 (1) Mourah (1) Moving forward (1) Mozambique (1) Mo’town Junkie (1) Mp3 (1) Mr Mamadou (1) Mr Nobody (1) Mr Tchang and The Texas Sluts (1) Mr. Moods and Emily Jane Carmen (1) Mr. Moods meets Tack-Fu (1) Mr. President (1) Mr. Something Something (1) Mugison (1) Mukta (1) Multiupload (1) Mummer (1) Munk (1) Murat Aydemir (1) Murat Aydemir and Salih Bilgin (1) Murcof (1) Mururoa (1) Muse (1) Mushishi - 01 vostfr - Un monde au naturel (緑の座 (1) Mushishi - 02 vostfr - Clarté sous les yeux clos (瞼の光 (1) Mushishi - 03 vostfr - Tendres cornes (柔らかい角 (1) Mushishi - 04 vostfr - Le chemin de l'oreiller (枕小路 (1) Mushishi - 05 vostfr - Le marais vagabond (旅をする沼 (1) Mushishi - 06 vostfr - Le troupeau qui boit la rosée (露を吸う群 (1) Mushishi - 07 vostfr - La pluie tombe (1) Mushishi - 08 vostfr - Depuis le rivage (海境より (1) Mushishi - 09 vostfr - Une lourde graine (重い実 (1) Mushishi - 10 vostfr - Du blanc dans la pierre à encre (硯に棲む白 (1) Mushishi - 11 vostfr - La montagne dormante (やまねむる (1) Mushishi - 12 vostfr - Le poisson borgne (眇の魚 (1) Mushishi - 13 vostfr - Pont d'une nuit (一夜橋 (1) Mushishi - 14 vostfr - À l'intérieur de la cage (籠のなか (1) Mushishi - 15 vostfr - Printemps secret (春と嘯く (1) Mushishi - 16 vostfr - Le serpent de l'aube (暁の蛇 (1) Mushishi - 17 vostfr - La récolte des cocons vides (虚繭取 (1) Mushishi - 18 vostfr - Le vêtement qui enveloppe la montagne (山抱く衣 (1) Mushishi - 19 vostfr - Le fil des cieux (天辺の糸 (1) Mushishi - 20 vostfr - Une mer de pinceaux (筆の海 (1) Mushishi - 21 vostfr - Les spores de coton (綿胞子 (1) Mushishi - 22 vostfr - Le temple au milieu de la mer (沖つ宮 (1) Mushishi - 23 vostfr - Le son de la rouille (錆の鳴く聲 (1) Mushishi - 24 vostfr - En route vers le champ du feu de joie (篝野行 (1) Mushishi - 25 vostfr - Œil chanceux (1) Mushishi - 26 vostfr - Le son des pas sur l'herbe (草を踏む音 (1) Music From South India (1) Musique (1) Mustard Plug (1) Mute Beat (1) Muyayo Rif (1) My Automata (1) Myspace Zone (1) Mzai (1) Mzekezeke (1) N (1) NATO (1) NED (1) NSA (1) Nabh24 (1) Nahuatl Sound System (1) Naive Diver (1) Najwa Gibran (1) Nancy Dupree (1) Naoki Kenji (1) Naomi (1) Naono (1) Naphtaline Orchestra (1) Napoleon Maddox rend hommage à Nina Simone (1) Narc (1) Narcotic Fields (1) Naruyoshi Kikuchi Dub Sextet (1) Nas (1) Nathalie Handal with Will Soliman (1) Natiruts (Live) (1) Natty (1) Nazis (1) Nazisme (1) Negusa (1) Nelli Rees (1) Nelly McKay (1) Neo Conservateurs (1) Neo Roots (1) Neo Tango (1) Neo-Classic (1) Nes (1) Nestlé (1) Neurasja (1) New Primitives (1) New Super Mario Bros. U (1) New Tango Orquesta (1) Nguyen Le (1) Niazura (1) Nicaragua (1) Nick Cave and Warren Ellis (1) Nick Rivera (1) Nicola Conte (1) Nicolay with The Hot At Nights (1) Nighthawks (1) Nightmare on Wax (1) Nightmares On Wax (1) Nihon (1) Nikki Yanofsky (1) Nikonn (1) Nils Frahm (1) Ninja Tune (1) Nintendo (1) Niominka Bi and Ndiaxas Band (1) Niteffect (1) Nizetch Hifi Outernational Season II (1) No Blues (1) No Country for Old Men (1) No One Is Innocent (1) NoJazz (1) Noa (1) Noah D (1) Noam (1) Nobody Knows (1) Nocow (1) Noir Désir (1) Noise Rock (1) Noiseshaper (1) Nomak (1) Non Dolet (1) Non Herrmutt Lobby (1) Norah Jones (1) Nortec Collective (1) Nosfell (1) Nostalgia 77 (1) Notre poison quotidien (1) Nottango (1) Nouvelle Zelande (1) Nova Tunes (1) Nova classics 01 (1) Nu-Roots (1) Nuage Mortel (1) Nujabes (1) Numaads (1) Number One du Senegal (1) Nuru Kane (1) Näo (1) Néo-Classical (1) O+S (1) O-Rynn (1) O.G.M ?? Vous avez dit O.G.M : Organisation Générale du Mensonge (1) O.N.O (1) OFCE (1) Obsidian Blue (1) Ocoeur (1) Oddworld Abe's Oddysee (1) Oh Land (1) OiO (1) Ojos De Brujo (1) Oki (1) Okitsu-miya?) (1) Oktawia Kawecka (1) Oku (1) Omar Perry (1) Omar Sosa (1) Omara Portuondo (1) Omer Avital (1) Omoi mi?) (1) On Ka'a Davis with Famous Original Djuke Music Players (1) Ondubground (1) Open Mike Eagle (1) Open Range (1) Opiuo (1) Orange (1) Orchestre Baobab (1) Organ (1) Origins of Guitar Music in Southern Congo and Northern Zambia (1) Orishas Across The Ocean (1) Ormuz (1) Orquesta Típica Fernández Fierro (1) Other (1) Other Weapons (1) Otis Grove (1) Otis Taylor (1) Oumou Sangare (1) Ouïgours (1) Owiny Sigoma Band (1) Oye Primate (1) Ozi Batla (1) P2 (1) PFL (1) PIPA (1) Paco (1) Padmo (1) Palanca (1) Pale Moon (1) Pale Sketcher (1) Palenke Soultribe (1) Palenque Palenque (1) Palmacoco (1) Palo (1) Palov and Mishkin (1) PanDub Bear (1) Pancho Quinto (1) Paper (1) Paper Tiger (1) Papouasie (1) Paprika (1) Paradise Now (1) Paradox (1) Paraguay (1) Parov Stelar (1) Partho Das (1) Patates Rats (1) Pays Bas (1) Paysans (1) Peace One Day (1) Peace Orchestra (1) Peau (1) Pentagone (1) Pentagone: Nous devons combattre le Net (1) People Everyday (1) Pepe Deluxé (1) Pepil Pew (1) Peplum (1) Percussion (1) Perhttp://www.blogger.com/img/blank.gifte (1) Perte (1) Pertego (1) Peter Broggs (1) Peter Murphy (1) Peter Tosh (1) Pharaoh's Daughter (1) Phil Lesh (1) Philippines (1) Phillip Frazer (1) Phoebe Killdeer and the Short Straws (1) Photophob (1) Phtographe (1) Phutureprimitive (1) Pi (1) Pilöt (1) Pink Floyd Redux (1) Pink Turns Blue (1) Planet Asia and Madlib (1) Planète à vendre (1) Poetic (1) Poetry (1) Pogoiting with the froggs (1) Polynésie (1) Ponto de Equilibrio (1) Ponyo sur la falaise (1) Poodleplay Arkestra (1) Popa Chubby and Walter Trout Band (1) Port Royal (1) Portico Quartet (1) Portugal The Man (1) Power Pop (1) Prenium (1) President (1) Pretty Lights (1) Pretty Purdie (1) Prince (1) Prince Alla And Junior Ross (1) Prix agricoles les véritables raisons de l’inflation (1) Proem (1) Professor (1) Professor Psygrooves (1) Professor Wouassa (1) Project (1) Promo (1) Proper Vein (1) Prophesy (1) Prévisions (1) Prêt à jeter (1) Psapp (1) Psycatron (1) Psych Funk (1) Psych Funk Sa-Re-Ga (1) Psychedelic Country (1) Publicité (1) Pulshar (1) Pura Fé (1) Puseletso Seema (1) Pêche (1) QPE (1) QUOI (1) Qu'un seul tienne et les autres suivront (1) Quantic (1) Quantic and Alice Russell With The Combo Barbaro (1) Quantifier (1) Quasimode (1) Queen (1) Queens (1) Quelle devrait être la politique européenne de l'immigration (1) R.B (1) R.WAN (1) R;Zatz (1) RATP (1) RJD2 (1) RND (1) RPG (1) RZA (1) Raashan Ahmad (1) Rachael (1) Rachel Magoola (1) Rachel and The Soul Criminals (1) Racing (1) Radar Men From The Moon (1) Radi0.1 Pirates i Babylon Burning (1) Radikal Dub Kolektiv (1) Radikal Guru (1) Radio Citizen (1) Raging Blues (1) Raiz di Djarfogo (1) Rajaleidja (1) Rajery (1) Rango (1) Raphael Gualazzi (1) Rapport Angelides (1) Rare Groove Reggae Nova (1) Rare and Cheese (1) Ras Michael and Sons Negus (1) Ras Natty Baby (1) Raul Midon (1) Ravi Shankar (1) Raw Stiles (1) Ray Callao (1) Ray Charles and The Ray Charles Orchestra (1) Raymonde et les Blancs Becs (1) Rcola (1) Red Road (1) Reflection sur : Le monde de l'image (1) Regal (1) Reggae 8-Bits (1) Reggae Jazz (1) Regis Debray (1) Rekhmire (1) Remember Me (1) Remember Shakti (1) Rena Jones (1) Renaissance (1) Renske Taminiau (1) Requiem For A Dream (1) Requin (1) Retro (1) Reverend Tisley (1) Reverse Engineering (1) Revolutionary Brothers (1) Rhythm Rockers (1) Rhythm and Sound (1) Richard Bona (1) Richie Mac (1) Riddlore (1) Rigmor Gustafsson (1) Rim Banna (1) Rita Indiana y Los Misterios (1) Rob Sawyer (1) Rob Swift (1) Robert French Meets Anthony Johnson (1) Robert Glasper Experiment (1) Robert Randolph and The Family Band (1) Roberto Fonseca (1) Robin McKelle (1) Rod Piazza and the Mighty Flyers (1) Rodrigo Leão (1) Rogall (1) Rokia Traoré (1) Roma (1) Ronnie Foster (1) Root Soul (1) Roots (1) Roots Manuva Meets Wrong Tom (1) Roots Zombie (1) Ror Shak (1) Roudoudou (1) Roy 'Bubbles' Burrowes with Clifford Jordan and Charles Davis (1) Roy Ayers (1) Rub a Dub (1) Ruede Hagelstein and The Noblettes (1) Ruhnama (1) Rumer (1) Rundskop (1) Runga (1) Russendisko (1) Russian Red (1) Russkaja (1) Rwanda (1) Rx Bandits (1) Rxnde Akozta (1) Rykarda Parasol (1) Ryuichi Sakamoto (1) SE (1) SGT. (1) SOPA (1) SPA (1) STIC (1) Sa Dingding (1) Sabi no naku koe?) (1) Saez (1) Sagesse (1) Saison 5 (1) Salamat Nubiana (1) Salih Bilgin (1) Saltillo (1) Samon Kawamura (1) Samsara Blues Experiment (1) Samuel eLe Rumba (1) Samurai (1) Sandhy Sondoro (1) Sandra Nkake (1) Sans lutte pas de victoire possible (1) Sao Paulo is Burning (1) Sara Lugo (1) Sara Schiralli (1) Sarah Lee Guthrie and Johnny Irion (1) Sarah White (1) Saravah Soul (1) Sasha Sokol (1) Satanicpornocultshop (1) Satellites (1) Save The Green Planet (1) Savoir (1) Schiller (1) Schiste (1) Science Fiction Theater (1) Scoop (1) Scubaroots (1) Search (1) Seasick Steve (1) Seba (1) Sebastian Sturm (1) Secret Cinema (1) Seeda (1) Selah Sue (1) Semantic (1) Senegal (1) Sepiamusic (1) Sequence Theory Project (1) Serge Teyssot-Gay (1) Sergent Garcia (1) Sevara Nazarkhan (1) Sfonx (1) Shafiq Husayn (1) Shakatak (1) Shangai Nights (1) Shanghaï (1) Shapes And Sizes (1) Share (1) Sharon Sable (1) Shatter The Hotel (1) Shawn Lee (1) Shawn Lee's Incredible Tabla Band (1) Shawn Lee's Ping Pong Orchestra (1) Shelton (1) Shigeto (1) Shivkumar Sharma (1) Shooting Dogs (1) Short Film (1) Shrines (1) Shukar Collective (1) Shulman (1) Shuren The Fire (1) Siah and Yeshua DapoED (1) Sidi Touré (1) Sidsel Endresen (1) Sierra Leone Refugee (1) Sierra Leone's Refugee All Stars meet Dj Logic (1) Siggy Blooms (1) Signor Wolf (1) Silverman (1) Silverstreaks (1) SimCity 4 (1) Simon Joyner (1) Sin Nombre (1) Singapour (1) Sinto (1) Sinusoidal (1) Sir Jean (1) Siriusmo (1) Sissy (1) Sista Kat (1) Sizzla (1) Skalariak (1) Skalpel (1) Skaribas (1) Skeewiff (1) Skeletons (1) Skinny (1) Skipless (1) Skunk (1) Skunk Anansie (1) Skype (1) Skyrim (1) Slackeye Slim (1) Slava Grigoryan (1) Sleater-Kinney (1) Sleepy Sun (1) Slightly Stoopid (1) Slouch (1) Smokey Bandits (1) Smolik (1) Smoma (1) Snow and Voices (1) Soca (1) Socalled (1) Sodjul (1) Soema Montenegro (1) Sofrito (1) Soil and Pimp Sessions (1) Sol Simio (1) Sold Out Cyclone (1) Sole and The Skyrider Band (1) Solo Banton (1) Something Something Something Dark Side (1) Somi (1) Sonic Robo Blast 2 (1) Sonic Youth (1) Sonny Rollins (1) Sons (1) Sonya Spence (1) Sophie Barker (1) Sophie Zelmani (1) Sotu (1) Soudan (1) Soul Scream (1) Soulpersona (1) Soundpool (1) Spacek (1) Spacemonkeyz (1) Spangle Call Lilli Line (1) Sparklehorse (1) Spectateur (1) Speech (1) Spider (1) Spoek Mathambo (1) Sporto Kantes (1) Spuntic (1) Spy Dub (1) Sri Lanka Tsunami tourisme banque mondiale (1) Stand High Patrol (1) Stanley Brinks (1) Star Band de Dakar Vol.3 (1) Stateless (1) Station (1) Steel Pulse (1) Stefano Bollani (1) Stekri (1) Stellardrive (1) Stepniewska (1) Steppa (1) Steve Turré (1) Stiff (1) Stomu Yamash'ta (1) Stoned Soul Picnic (1) Stranded Horse (1) Stratfor (1) Streaming (1) Stress Assassin (1) Sub-Jazz (1) Subheim (1) Sudio (1) Sufi (1) Sugahspank (1) Sugame no uo?) (1) Sugarman 3 (1) Suisse (1) Summer Wars (1) Sun City Girls (1) Superpoze (1) Susana Rinaldi (1) Susumu Yokota (1) Sutrastore (1) Suuns (1) Suzuri ni sumu shiro?) (1) Svinkels (1) Sway (1) Sweetback (1) Sydney Rogers (1) Sylford Walker (1) Syreeta (1) Sénégal (1) T Mo (1) THC (1) TSCG (1) TV on the Radio (1) Tab and Anitek (1) Tabi o suru numa?) (1) Tahuna Breaks (1) Tail Dragger (1) Tail Dragger and His Chicago Blues Band (1) Taiwan (1) Takahiro Kido (1) Takako Minekawa (1) Talvin Singh (1) Tame Impala (1) Tape Five (1) Tara Jane O'Neil (1) Tara King Th. (1) Tara Priya (1) Tarika Blue (1) Tarmac (1) Tau ea Linare (1) Taxi Driver (1) Taylor Mcferrin (1) Tchad (1) Techno (1) Techno Dub (1) Teeko (1) TelDem Com'Unity (1) Telepathe (1) Teofilo Chantre (1) Teppen no ito?) (1) Terakaft (1) Terje Rypdal (1) Terrakota (1) Terre (1) Terre sous influence (1) Terri Lyne Carrington (1) Tetarise (1) Tha Blue Herb (1) The 39 Steps (1) The Abbasi Brothers (1) The Abyssinians (1) The Aggrolites (1) The Album Leaf (1) The Ambassadors Of Sorrow (1) The Arrows (1) The Asteroids Galaxy Tour (1) The Bahama Soul Club (1) The Bamboos (1) The Believer (1) The Black Angels (1) The Black Belles (1) The Black Dog (1) The Black Seeds (1) The Blood Of Heroes (1) The Blue Seeds (1) The Bombay Royale (1) The Brunettes (1) The Cancel (1) The Cat Empire (1) The Celebration (1) The Chaser (1) The Creations Steppers (1) The Dark City Sisters (1) The Devils Double (1) The Drastics (1) The Dreadnoughts (1) The Durutti Column (1) The Dust Brothers (1) The Dynamics (1) The Dø (1) The Eclips Band (1) The Ecstasy Of Saint Theresa (1) The Edge Of Heaven (1) The Elder Scrolls (1) The Eliminators (1) The Ex (1) The Excitements (1) The Fall (1) The Fountain (1) The Gaslamp Killer (1) The Gladiators (1) The Grassy Knoll (1) The Grateful Dead (1) The Haggis Horns (1) The Heptones (1) The Herbaliser (1) The Herbaliser Band (1) The House of Urban Grooves (1) The Hunter (1) The Hushpuppies (1) The Ides Of March (1) The Infesticons (1) The Kingstonians (1) The Last Drive (1) The Left (1) The Limits of Control (1) The Log.OS (1) The Lost Children Of Babylon (1) The Make Up (1) The Malex Kings (1) The Mannish Boys (1) The Michel Bisceglia Ensemble (1) The Mojos (1) The Motet (1) The Nels Cline Singers (1) The Nightwatchman (1) The Non (1) The Oscillation (1) The Palmero Surf Experience (1) The Pepper Pots (1) The Pioneers (1) The Prodigies (1) The Prodigy (1) The Quiet Nights Orchestra (1) The Red Earth Collective Ft Soothsayers Horns (1) The Reflections (1) The Road to Guantanamo (1) The Robert Cray Band (1) The Secret Whistle (1) The Shaolin Afronauts (1) The Shock Doctrine (1) The Simeons (1) The Skatalites meet King Tubby (1) The Soul Investigators (1) The Souljazz Orchestra (1) The Soultwisters (1) The Spasm Band (1) The Spirits Within (1) The Stance Brothers (1) The Starseeds (1) The Super Guitar Trio and Friends (1) The Tao Of Slick (1) The Teardrops (1) The Time And Space Machine (1) The Warrior Dubz (1) The Way Back (1) The White Stripes (1) The Wisdom of Crocodiles (1) The Wizards (1) The Wudos Band (1) The Yuval Ron Ensemble (1) The lookie loo's (1) Thee (1) Thievery Corporation (1) Third Eye Foundation (1) Third Person Lurkin (1) Thirdiq (1) This is England (1) Thomas Dutronc (1) Tied and Tickled Trio and Billy Hart (1) Tienanmen (1) Tijuana Cartel (1) Tim Hecker (1) Timber Timbre (1) Tinariwen (1) Tinavie (1) Tino Gonzalez andLos Reyes del K.O (1) Tipper (1) Tok Tok Tok (1) Tokyo Freeters (1) Tom Harrell (1) Tom Morello (1) Tommy Guerrero (1) Tony Mahoney (1) Tony Tuff (1) Toots and The Maytals (1) Touaregs (1) Toumani Diabate (1) Tracey Thorn (1) Tracing Arcs (1) Tracks (1) Trade - Les trafiquants de l'ombre (1) Traffic (1) Trash (1) Traveller (1) Travis Barker (1) Trebles and Blues (1) Trend Micro Housecall (1) Trent Reznor and Atticus Ross (1) Tricky (1) Trio Exklusiv (1) Trip-Hop (1) Triston Palmer (1) Trojan Reggae Rarities Box Set (1) Trombone Shorty (1) Tropa de Elite (1) Troupe d'Elite (1) Tsegué Maryam guèbrou (1) Tsunami Wazahari (1) Tsuyu o suu mure?) (1) Tune-Yards (1) Turkménistan (1) Tutu Puoane (1) Twin Muses (1) Two Fingers (1) Têtes Raides (1) U Brown (1) U Roy (1) U.A (1) UMP (1) Ugress (1) Uh Oh (1) Ukraine (1) Ulzhan (1) Umrao Jaan (1) Unasaka yori?) (1) Unbuntu (1) Unbuntu One (1) Undergang (1) Underground (1) Undermood (1) Une livraison de Nouvelles questions féministes (1) Union Africaine (1) United Kingdom (1) Unkle (1) Unplugged (1) Up (1) Upload (1) Upper (1) Uro mayu tori?) (1) Us3 (1) V.A - Afrika Underground (1) V.A Indestructible Beat of Soweto Vol.2 Thunder Before Dawn (1) V.I.C Sound (1) Vaccin (1) Vakill (1) Valse avec Bachir (1) Vampires (1) Veell (1) Veloce (1) Vibrations Reggae (1) Vicky Flint (1) Vie Privée (1) Viellesse (1) Vieux Farka Touré (1) Vincent Cheirezy (1) Viol (1) Violent Public Disorderaz (1) Violon (1) Virus Scan (1) Vitalic (1) Viva Tirado (1) Viêtnam (1) Vlatko Stefanovski (1) VoIP (1) Vol au-dessus d'un nid de coucou (1) Volcan (1) Volfoniq (1) Voo Voo and Haydamaky (1) Vu du ciel (1) W E E D (1) WU LYF (1) Waitapu (1) Waiwan (1) Walter Trout Band (1) Warren Haynes (1) Warrior King (1) Wata bōshi?) (1) Watch The Men Fall (1) Watcha Clan (1) Water makes money (1) Wavves (1) Wayne Gorbea Salsa Picante (1) Wayne Shorter (1) Web Browser (1) Webdocumentaire (1) Welton Irie (1) Western (1) Why (1) Wii U (1) William Parker (1) Willie Williams (1) Windows (1) Winston Mc Anuff and The Bazbaz Orchestra (1) Woima Collective (1) Wolf Myer Orchestra (1) Wolfgang Muthspiel (1) Wolfmother (1) Woodville (1) World Electronic (1) World Web War (1) Woven Hand (1) Wu Tang (1) X (1) X-Tribe (1) X-makeena (1) Xihilisk (1) Xploding Plastix (1) Y'akoto (1) YOU Dub I (1) Yael Naïm (1) Yakutsk (1) Yama idaku koromo?) (1) Yama nemuru?) (1) Yaoundé by night (1) Yawarakai tsuno?) (1) Yoanna (1) Yoko (1) Yonderboi (1) Yosebu (1) Youth In Dub (1) Yppah (1) Yuka Honda (1) Yuri Honing and Floris (1) Yuzo Koshiro (1) ZaZen (1) Zara McFarlane (1) Zeb (1) Zefs Chasing Cara (1) Zeitgeist (1) Zen RMX (1) Zeynep Karababa (1) Zhubin Kalhor and Bikramjit Singh (1) Zoi Tiganouria (1) Zoufris Maracas (1) Zouk (1) Zoë Keating (1) Zul (1) adaptation (1) add-ons (1) alex (1) animaux (1) anonymat (1) article (1) assurance (1) avocat (1) bactériologique (1) barrage (1) bauxite (1) bildenberg (1) biomimétisme (1) biotechnologie (1) boycott (1) business (1) caméra (1) chaleur (1) change (1) citizen berlusconi (1) civil (1) coke (1) congrès (1) coup d’État (1) c’est innover (1) dFAD3R (1) dead (1) discours (1) déchets toxiques (1) département (1) d’Amnesty (1) e (1) echoes (1) electronique (1) enseignement (1) estonie (1) etude (1) européen (1) eurosur (1) ex-Yougoslavie (1) experience (1) extreme droite (1) falsifiabilité et modèle standard de l'évolution stellaire (1) femmes (1) festival Temps d'Images (1) fiscal (1) froid (1) frontex (1) fête (1) gouvernance (1) graphisme (1) grève (1) harmaceutique (1) humain (1) iPhone (1) ilm (1) industrial (1) ingérance (1) jeu (1) jones (1) jugement (1) l'Oreal (1) l'arc-en-ciel nait (雨が来る虹がたつ (1) la Route du Rock (1) la tyrannie du cool (1) les ripoux (1) lithium (1) main basse sur le riz (1) mandat (1) mer (1) meu (1) minerais (1) misère (1) monnaie (1) monsters (1) muisc (1) mur (1) nGlide (1) obscurité (1) obsolescence (1) opinion (1) or (1) paradis fiscaux (1) patriotisme (1) peacock (1) planète (1) populisme (1) previsions (1) prostitution (1) protection des viols de brevets Google Cisco HP Ericsson Verizon (1) psychologie (1) rafale (1) rebellion (1) ressources naturelles (1) réunions secrètes UE OGM (1) salaires (1) saumon (1) société (1) sous-marin (1) structure (1) studio (1) taxe (1) terre rare (1) textile (1) the Fallen Men (1) the Flytones (1) toxique (1) transgenic (1) tribute (1) un nouveau pacte (1) v3.11.1541 (1) vSquared (1) victimes (1) vidéo (1) vin (1) virus (1) vêtements (1) Élections (1) États-Unis (affaires extérieures) (1) Étienne Chouard (1) Ólafur (1) écologie (1) œil malchanceux (眼福眼禍 (1) 夜上海精選 (1)